É.-U. 1927. Mélodrame de Friedrich Wilhelm Murnau avec Margaret Livingstone, George O'Brien, Janet Gaynor. Un conflit conjugal se résout de lui-même quand l'épouse vient près d'être noyée lors d'une tempête. Récit très épuré. Traitement lyrique bouleversant. Charme particulier né de la naïveté des attitudes et des situations. Mise en scène d'une fluidité et d'une beauté rares. Touches expressionnistes. Interprétation touchante.
Un conflit conjugal se résout de lui-même quand l'épouse vient près d'être noyée lors d'une tempête. Récit très épuré. Traitement lyrique bouleversant. Charme particulier né de la naïveté des attitudes et des situations. Mise en scène d'une fluidité et d'une beauté rares. Touches expressionnistes. Interprétation touchante.
Louise Bogan - The New Republic
Not since the earliest, simplest moving pictures, when locomotives, fire-engines, and crowds in streets were transposed to the screen artlessly and endearingly, when the entranced eye was rushed through tunnels and over precipices on runaway trains, has there been such joy in motion as under Murnau's direction (in SUNRISE).
(Texte paru en 1927)
Robert Herring - Close Up
The cinema should be the means of this age to express what it feels and there is nothing of this age in SUNRISE. SUNRISE takes us back and makes us unlearn. It is pre-Morris and mock-Morris. The point is that lterature did its job very well and the cinema is not doing it s own by repeating the process. There is a great deal to be unloosed here, in each of us, and we wait and wait and sometimes a film comes along, and sometimes SUNRISE.
(Texte paru en 1928)
Simon Louvish - Sight & Sound
SUNRISE is in a certain sense an extreme artefact of 20th-century anxieties over modernity, a meticulous designed morality tale of a lost rural idylll clashig with urban chaos, within which only true love can redeem.
(Texte paru en 2002)
Jean-Loup Bourget - Positif
L'AURORE fut saluée dès sa sortie (1927) comme l'apogée artistique et pour ainsi dire le chant du cygne du cinéma muet ; son expressionnisme tempéré qui pousse très loin l'hybridation des formes et des thèmes allemands et américains, sera soigneusement étudié et imité par les cinéastes de la Fox, en particulier Ford et Borzage.
(Texte paru en 2004)
Jean Douchet - Cahiers du Cinéma
De même, l'oeuvre de Murnau, hautement musicale, repose sur la répétition inlassable et perpétuellement nuancée d'une même note, qui est grave. Ce sentiment de gravité, ressenti vivement, s'applique à tout. Aussi bien aux étoffes et aux décors, révélés dans leur plénitude, aussi bien aux personnages dont les moindres gestes et aux décors, révélés dans leur plénitude aussi bien aux personnages dont les moindres gestes et attitudes possèdent un poids d'une rare nécéssité (...).
(Texte paru en 1962)