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Graver l'homme : arrêt sur Pierre Hébert

Can. 2024. Documentaire de Loïc Darses . Le Québécois Pierre Hébert, maître de la gravure sur pellicule, revient sur son parcours en visionnant sur un écran de télévision des extraits de ses films les plus marquants. Hommage à un grand nom du cinéma québécois. Structure en forme de classe de maître. Réalisation soignée. Protagoniste généreux et inspirant. (sortie en salle: 12 mai 2024)

Général
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Graver l'homme : arrêt sur Pierre Hébert (Graver l'homme : arrêt sur Pierre Hébert)

Général Général

Can. 2024. Documentaire de Loïc Darses .

Le Québécois Pierre Hébert, maître de la gravure sur pellicule, revient sur son parcours en visionnant sur un écran de télévision des extraits de ses films les plus marquants. Hommage à un grand nom du cinéma québécois. Structure en forme de classe de maître. Réalisation soignée. Protagoniste généreux et inspirant. (sortie en salle: 12 mai 2024)

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Distributeur :
ONF
Producteurs :
Fortement marqué à l’adolescence par le court métrage "Blinkity Blank" de Norman McLaren, le Québécois Pierre Hébert réalise ses premiers films d’animation au milieu des années 1960. Se déployant sur six décennies, dont trois passées à l’Office national du film, la filmographie de celui qui est passé maître dans la gravure sur pellicule se compose d’une quarantaine de courts et longs métrages, dont "Hip Hop" (1966), "Souvenirs de guerre" (1982), LA PLANTE HUMAINE (1996) et "Le film de Bazin" (2017). Devant un petit écran de télévision sur lequel défilent des extraits de ses films les plus marquants, l'octogénaire revient sur son parcours, évoque ses sources d’inspiration et détaille la complexité de son métier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Loïc Darses signe le captivant portrait d’un grand nom du cinéma québécois, admiré par les connaisseurs, mais méconnu du grand public. Bâti chronologiquement, le récit aux allures de classe de maître se démarque des habituelles biographies ou hagiographies. Habité par un réel souci esthétique, déjà à l’oeuvre dans LA FIN DES TERRES, son premier long métrage, Darses nous invite à un tête-à-tête intime laissant entrevoir la relation vitale que le généreux protagoniste – aux prises avec une maladie dégénérative – entretient avec sa technique si particulière. Au fil de ses souvenirs, le spectateur entre ainsi à pas feutrés dans la psyché d’un artiste hors pair, qui s’enorgueillit d’avoir pu combiner un art qu’il qualifie de primitif à ses études d’anthropologie. Basé sur un habile jeu de miroirs qui fait se répondre le créateur et son œuvre par écran interposé, l'hommage est à la fois chaleureux, touchant et inspirant. Les images en noir et blanc de Louis Turcotte, les nombreux extraits de films et l’originalité de la mise en scène élèvent la qualité de cet excellent documentaire.

Texte : Charles-Henri Ramond

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