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Godzilla et Kong: Le nouvel empire (Godzilla X Kong: The New Empire)

É.-U. 2024. Science-fiction de Adam Wingard avec Rebecca Hall, Dan Stevens, Brian Tyree Henry. Les ex-ennemis Godzilla et Kong s'allient pour affronter une menace colossale cachée sous la surface terrestre. Spectacle décérébré d’une absurdité assumée. Scénario minceur prétexte à des combats épiques. Mise en scène colorée et tape-à-l’oeil. Monstres numériques: 10; Acteurs humains: 0. (sortie en salle: 29 mars 2024)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Godzilla et Kong: Le nouvel empire (Godzilla X Kong: The New Empire)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2024. Science-fiction de Adam Wingard avec Rebecca Hall, Dan Stevens, Brian Tyree Henry.

Les ex-ennemis Godzilla et Kong s'allient pour affronter une menace colossale cachée sous la surface terrestre. Spectacle décérébré d’une absurdité assumée. Scénario minceur prétexte à des combats épiques. Mise en scène colorée et tape-à-l’oeil. Monstres numériques: 10; Acteurs humains: 0. (sortie en salle: 29 mars 2024)

Genre :
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Distributeur :
Warner Bros.
Après avoir été ennemis, puis brièvement alliés, Godzilla et Kong ont poursuivis leurs chemins séparément, le premier régnant sur la surface du globe, le second poursuivant la quête de ses origines, sous la terre. Cette quête amène Kong - aidé par sa jeune amie Jia, et la mère adoptive de cette dernière, le Dr. Andrews - à découvrir une vaste tribu de ses semblables. Assisté par Bernie et "Trapper" (un vétérinaire aventureux), Kong découvre que ses semblables sont asservis par un despote cruel, le Roi Skar. Kong et Godzilla comprennent qu’il doivent à nouveau unir leurs forces pour affronter Skar et une nouvelle menace, qui remet en question non seulement leur existence, mais aussi la nôtre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il faudrait être d’une rare mauvaise foi pour reprocher au film d’Adam Wingard d’être précisément ce qu’il cherche à être : un spectacle décérébré d’une absurdité pleinement assumée. Reste que – selon les standards même du genre – ce cinquième volet est relativement décevant. Les scènes d’exposition sont plus nombreuses et longues que nécessaires; la mythologie sur laquelle est construite le récit est encore plus alambiquée que d’habitude; et la bataille finale (certes impressionnante) ne suffit pas à racheter l’ensemble. Le réalisateur (apparemment pleinement conscient de ces problèmes) tente de sauver la mise en signant le film le plus spectaculaire, coloré et tape-à-l’œil de la série. Aussi primaire et criard qu’un vidéoclip des années 80, l’ensemble est aussi mémorable visuellement, qu’inerte dramatiquement. Délaissant une belle brochette d’acteurs au profit de ses stars numériques, Wingard privilégie le spectacle aux dépends de l’histoire, parfois pour le meilleur, mais généralement pour le pire.

Texte : Georges Privet

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