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The Eternal Memory (La memoria infinita)

Chil. 2023. Documentaire de Maite Alberdi . De 2018 à 2022, l’ex-ministre de la Culture du Chili Paulina Urrutia épaule son mari, le journaliste Augusto Gongora, dans son combat contre la maladie d'Alzheimer. Parallèles pertinents entre mémoire collective et mémoire individuelle. Mise en scène contrôlée. Des séquences crève-cœur. (sortie en salle: 18 août 2023)

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The Eternal Memory (La memoria infinita)

Chil. 2023. Documentaire de Maite Alberdi .

De 2018 à 2022, l’ex-ministre de la Culture du Chili Paulina Urrutia épaule son mari, le journaliste Augusto Gongora, dans son combat contre la maladie d'Alzheimer. Parallèles pertinents entre mémoire collective et mémoire individuelle. Mise en scène contrôlée. Des séquences crève-cœur. (sortie en salle: 18 août 2023)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Équinoxe Films
Le journaliste et animateur de télévision Augusto Gongora et l’actrice et ancienne ministre de la Culture du Chili Paulina Urrutia s’aiment profondément depuis plus de 20 ans. Lorsqu’en 2014, Augusto apprend qu’il est atteint de la maladie d’Alzheimer, Paulina est déterminée à l’épauler coûte que coûte dans son dur combat. De 2018 à 2022, jour après jour et sans perdre son humour, le couple essaie de faire face à la l'érosion inévitable de la mémoire d’un homme s’étant battu toute sa vie pour maintenir intacte celle de son pays.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De gestes intimes en goûts partagés (théâtre, politique, lecture, promenades), la complicité entre Augusto et Paulina — désormais seul rempart contre la cruelle Alzheimer — se dessine avec tendresse devant la caméra de Maite Alberdi (THE MOLE AGENT). Sur une période de quatre ans (Gongora est mort en 2023), la cinéaste entrelace archives privées et publiques pour dresser des parallèles pertinents entre mémoire collective et mémoire individuelle. Au passage, elle révèle l’importance de celles-ci dans la construction identitaire, d’un peuple comme d’un homme. Par le biais d’une mise en scène contrôlée, Alberdi travaille avec intelligence le cadre et la distance avec ses sujets. À mesure que la maladie progresse, la caméra se fait davantage voyeure, et les séquences, plus crève-cœur. Mais les rires des deux amoureux, portés jusqu’au bout par leur bienveillance mutuelle, continuent de résonner, bien après la fin du générique.

Texte : Céline Gobert

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