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Shayda

Aust. 2023. Drame de Noora Niasari avec Zar Amir Ebrahimi, Selina Zahednia, Osamah Sami. Dans les années 1990 en Australie, une Iranienne trouve refuge avec sa fille dans un centre pour femmes victimes de violence conjugale. Sujet fort tiré des souvenirs d'enfance de la réalisatrice. Portrait de femme inspirant. Réalisation précise et tendue. Performance vibrante et nuancée de Z. Amir Ebrahimi. (sortie en salle: 22 mars 2024)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Shayda (Shayda)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Aust. 2023. Drame de Noora Niasari avec Zar Amir Ebrahimi, Selina Zahednia, Osamah Sami.

Dans les années 1990 en Australie, une Iranienne trouve refuge avec sa fille dans un centre pour femmes victimes de violence conjugale. Sujet fort tiré des souvenirs d'enfance de la réalisatrice. Portrait de femme inspirant. Réalisation précise et tendue. Performance vibrante et nuancée de Z. Amir Ebrahimi. (sortie en salle: 22 mars 2024)

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Australie, 1995. L'Iranienne Shayda se réfugie avec sa fille Mona, six ans, dans un refuge pour femmes victimes de violence conjugale. Alors qu'elle prépare son dossier de demande de divorce avec l'aide de la directrice de l'établissement, Shayda apprend que son mari Hossein, étudiant en médecine, a obtenu le droit de passer un après-midi par semaine avec leur fille. Se retrouvant malgré elle au coeur d'un conflit conjugal qu'elle ne comprend pas, la petite Mona doit en outre décider si elle demeurera en Australie avec sa mère ou si elle rentrera en Iran avec son père, lorsque celui-ci aura décroché son diplôme. Opposé au divorce, ce dernier voit rouge lorsqu'il apprend que Shayda voit un autre homme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'Iranienne Noora Niasari a puisé la matière de ce premier long métrage dans ses souvenirs d'enfance en Australie. Prix du public au festival de Sundance en 2023, ce drame humain et social fort, d'une brûlante actualité, est porté par une mise en scène précise et tendue. En son coeur: le portrait d'une femme courageuse et inspirante - la mère de la réalisatrice -, incarnée de manière vibrante et nuancée par Zar Amir Ebrahimi. Lauréate du prix d'interprétation féminine à Cannes en 2022 pour HOLY SPIDER, l'actrice exprime toute l'ambivalence de son personnage, attaché aux fêtes traditionnelles iraniennes mais en rupture avec son système patriarcal oppressif. Les scènes les plus attendrissantes sont celles, pleines d'enseignements et de complicité, entre la mère et la fille - alter ego de la cinéaste -, jouée avec beaucoup de naturel par la petite Selina Zahednia.

Texte : Louis-Paul Rioux

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