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L'Ultime voyage (El Ultimo Traje)

Arg. 2017. Drame psychologique de Pablo Solarz avec Miguel Angel Sola, Angela Molina, Martin Piroyansky. Un tailleur argentin juif part pour la Pologne, à la recherche de l'homme qui lui a sauvé la vie à la fin de la guerre. Road-movie aussi touchant qu'amusant. Thème connu. Ficelles narratives commodes. Réalisation discrète, sans temps mort. Performance à la fois colorée et digne de M.A. Sola. (sortie en salle: 24 août 2018)

Général
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L'Ultime voyage (El Ultimo Traje)

Général Général

Arg. 2017. Drame psychologique de Pablo Solarz avec Miguel Angel Sola, Angela Molina, Martin Piroyansky.

Un tailleur argentin juif part pour la Pologne, à la recherche de l'homme qui lui a sauvé la vie à la fin de la guerre. Road-movie aussi touchant qu'amusant. Thème connu. Ficelles narratives commodes. Réalisation discrète, sans temps mort. Performance à la fois colorée et digne de M.A. Sola. (sortie en salle: 24 août 2018)

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Abraham Bursztein, tailleur argentin ayant survécu à l'Holocauste, entreprend un long voyage vers la Pologne, où il espère réaliser un vieux rêve: retrouver l'homme qui l'a aidé à fuir le pays à la fin de la guerre. Faisant escale à Madrid, l'octogénaire à la jambe mal en point prend une chambre dans un petit hôtel géré par une divorcée aigrie. Laquelle refuse de lui faire crédit quand un cambrioleur lui vole tout son argent. Sans le sou, le tailleur est alors contraint de visiter la seule de ses filles à lui avoir tenu tête, à qui il n'a pas parlé depuis des années. Grâce à un prêt de cette dernière, Abraham poursuit son périple en train. Mais à Paris, où il doit prendre une correspondance pour Varsovie, le voyageur réalise avec angoisse qu'il n'aura pas le choix de traverser l'Allemagne.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur des thèmes connus (les séquelles de la Shoah, l'héritage de la culpabilité chez les jeunes Allemands, un conflit familial librement inspiré du King Lear de Shakespeare), l'Argentin Pablo Solarz (l'inédit TOGETHER FOREVER) a troussé un road-movie aussi touchant qu'amusant. Des ficelles narratives commodes n'ont d'autre fonction que d'introduire des personnages secondaires, qui contribuent d'une manière ou d'une autre à l'évolution psychologique du malcommode protagoniste. Ainsi, le récit avance sans temps mort, au gré d'une réalisation efficace, mais plutôt discrète. La réussite modeste du film doit beaucoup au bagout de Miguel Angel Sola (LE SUD, TANGO), à la fois coloré et très digne en vieillard roublard et orgueilleux.

Texte : Louis-Paul Rioux

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