All. 1924. Mélodrame de Friedrich Wilhelm Murnau avec Emil Jannings, Maly Delschaft, Georg John. Un vieux portier d'hôtel très fier de sa position est humilié par un changement d'emploi. Thème très humain et touchant. Film s'exprimant uniquement par l'image. Caméra mobile et efficace. Oeuvre marquante du cinéma muet. Jeu un peu outré d'E. Jannings.
Un vieux portier d'hôtel très fier de sa position est humilié par un changement d'emploi. Thème très humain et touchant. Film s'exprimant uniquement par l'image. Caméra mobile et efficace. Oeuvre marquante du cinéma muet. Jeu un peu outré d'E. Jannings.
Ce film, entièrement tourné avec une caméra mobile, est si éloquent qu'il a pu se passer entièrement d'intertitres. C'est un exemple frappant de l'art auquel étaient parvenus les grands réalisateurs du cinéma muet. Les images se bousculent avec un mouvement tel et une si grande efficacité que même aujourd'hui, le film semble presque actuel. Il constitue encore un régal pour les cinéphiles malgré le jeu quelque peu outré d'Emil Jannings et une fin heureuse évidemment plaquée.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Auteur inconnu - Télé-Cinéma
Ce premier film d'un tel réalisme, et qui est aussi l'un des films les plus pénétrants jamais faits sur le dédoublement de l'homme ("Je est un autre.") et sur l'indivision dans la vie du rêve et de la réalité, et qui est aussi un constat social implacable, demeure en 1971 l'un des films les plus intenses, les plus émouvants, les plus absorbants, les plus transfigurants qu'on puisse voir.
(Texte paru en 1971)
Pierre Billard - Cinéma
C'est cependant LE DERNIER DES HOMMES qui donne le premier ce sentiment de libération totale de la pesanteur, d'adaptation possible de l'image à n'importe quelle nécéssité du récit.
(Texte paru en 1965)
Pierre Marcabru - Arts
Le héros de Murnau saigne : l'habit ne fait pas le moine, il faisait l'homme. Qui l'arrache ne laisse qu'une immense plaie, et c'est sur cette plaie que l'on s'amuse.
(Texte paru en 1965)