É.-U. 2006. Science-fiction de Bryan Singer avec Brandon Routh, Kate Bosworth, Kevin Spacey. De retour sur Terre après cinq ans d'absence, Superman tente de renouer avec Lois Lane au moment où son ennemi Lex Luthor lui dérobe les secrets de son pouvoir. Oeuvre dense et respectueuse du mythe entourant le personnage. Relecture approfondie du film de 1978. Illustration grandiose et spectaculaire. B. Routh parfait dans le rôle-titre. (sortie en salle: 20 novembre 2006)
De retour sur Terre après cinq ans d'absence, Superman tente de renouer avec Lois Lane au moment où son ennemi Lex Luthor lui dérobe les secrets de son pouvoir. Oeuvre dense et respectueuse du mythe entourant le personnage. Relecture approfondie du film de 1978. Illustration grandiose et spectaculaire. B. Routh parfait dans le rôle-titre. (sortie en salle: 20 novembre 2006)
Vingt ans après sa dernière apparition au grand écran, Superman renaît sous la baguette de Bryan Singer, qui a réalisé les deux premiers X-MEN. Pour ce retour grandiose et hautement spectaculaire du superhéros, Singer a tablé à fond sur l'iconographie culturelle, la portée mythique et l'allégorie christique. À cet égard, le cinéaste a procédé à une relecture approfondie des thèmes du film de 1978, auquel il rend hommage en remodelant plusieurs de ses éléments-clé: le générique, la musique de John Williams, l'explosion de Krypton, la voix et le visage de Jor-El (un Marlon Brando reconstitué), sans oublier l'envol de Lois Lane dans les bras de Superman. Il en résulte une oeuvre dense et respectueuse qui explore la personnalité angoissée et le caractère exceptionnel du superhéros solitaire. Le solide Brandon Routh exploite parfaitement la dualité Clark Kent/Superman, tandis que Kevin Spacey compose avec force un Lex Luthor d'une inhumanité glaciale.
Texte : André Caron
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
On retrouve un peu le charme des premiers films de la série avec un désir de rendre le tout un peu plus dramatique et «christique». Et c'est plus sensible que le MEN OF STEEL de Znyder.
J'attribue à ce film la Cote