É.-U. 2001. Drame de guerre de Michael Bay avec Ben Affleck, Josh Hartnett, Kate Beckinsale. Deux jeunes pilotes en viennent à rivaliser pour l'amour d'une infirmière à la veille du bombardement de Pearl Harbor. Extravagante reconstitution historique sur fond de romance fleur bleue. Parti pris pompeux de militarisme et de patriotisme. Nombreuses prouesses techniques. Interprétation honorable.
Deux jeunes pilotes en viennent à rivaliser pour l'amour d'une infirmière à la veille du bombardement de Pearl Harbor. Extravagante reconstitution historique sur fond de romance fleur bleue. Parti pris pompeux de militarisme et de patriotisme. Nombreuses prouesses techniques. Interprétation honorable.
Produit à un coût exorbitant, PEARL HARBOR est une extravagante reconstitution historique sur fond de romance fleur bleue et de glorification éhontée de l'héroïsme militaire. Le récit comporte trois actes. Le premier, qui dure presque une heure et demi, relève du roman à l'eau de rose, submergeant le spectateur d'une coulée de guimauve sur laquelle viennent surfer des personnages stéréotypés qui se content fleurette à grands renforts de clichés. Vient ensuite l'épisode attendu du bombardement japonais, dont la réalisation s'avère une véritable prouesse technique. La séquence est cependant montée de façon peu rigoureuse, les auteurs sacrifiant la cohérence dramatique sur l'autel du spectacle à tout prix. Après cette débauche de destruction, le film s'engage allègrement sur le terrain glissant du patriotisme triomphant à travers une évocation de la contre-attaque des Américains. Le parti pris militariste, pour ne pas dire belliciste, de cet épisode ne s'encombre d'aucune subtilité, à l'instar du reste de cette production au parfum propagandiste. Dans ce contexte, les interprètes principaux sont évidemment amenés à réciter des dialogues souvent artificiels et grandiloquents. Ils s'exécutent néanmoins avec une conviction louable.
Texte : Martin Girard
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
On dirait du Danielle Steel et des soldats jouant à un jeu video. La séquence de l'attaque de Pearl Harbor est de loin la meilleure séquence du film, car le reste est souvent imbuvable.
J'attribue à ce film la Cote