É.-U. 2002. Science-fiction de Jonathan Frakes avec Jesse Bradford, Paula Garces, French Stewart. Muni d'une montre pouvant ralentir le temps, un adolescent entreprend de sauver son père kidnappé par un industriel qui convoite l'invention. Sujet mal exploité. Récit artificiel aux situations convenues. Réalisation de métier. Effets visuels intéressants. Jeu naturel de P. Garces.
Muni d'une montre pouvant ralentir le temps, un adolescent entreprend de sauver son père kidnappé par un industriel qui convoite l'invention. Sujet mal exploité. Récit artificiel aux situations convenues. Réalisation de métier. Effets visuels intéressants. Jeu naturel de P. Garces.
L'idée d'une montre qui arrête ou ralentit le temps a été exploitée dans à peu près toutes les séries télévisées de science-fiction, notamment TWILIGHT ZONE, THE OUTER LIMITS, VOYAGE TO THE BOTTOM OF THE SEA et bien sûr STAR TREK. Il n'est donc pas surprenant que Jonathan Frakes, un acteur de la série STAR TREK: THE NEXT GENERATION, se retrouve à la tête d'un projet comme CLOCKSTOPPERS. Tout dans cette production rappelle une certaine forme de standardisation télévisuelle: un sujet prometteur mais mal exploité, un récit artificiel aux situations convenues, une réalisation de métier mais sans imagination. Le récit se déroule sur un mode léger, si bien qu'on a l'impression que rien de tangible ou de grave ne menace vraiment les protagonistes. De toute façon, personne ne semble y croire, surtout pas les acteurs qui jouent sur le pilote automatique (Michael Biehn est particulièrement fade dans le rôle du méchant de service). Les effets visuels s'avèrent à tout le moins intéressants à regarder, à défaut d'illustrer des phénomènes plausibles ou logiques. Le film profite également du jeu naturel de la jeune Paula Garces qui, dans un rôle stéréotypé très limité, fait montre d'un talent certain.
Texte : André Caron