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Orlando

G.-B. 1992. Étude de moeurs de Sally Potter avec Tilda Swinton, Billy Zane, Lothaire Bluteau. Le destin d'un noble anglais, tour à tour poète et ambassadeur, avant de se réveiller dans le corps d'une femme. Récit adapté d'un roman de Virginia Woolf. Ensemble d'une grande beauté imbibé d'humour. Réflexion philosophique manquant de substance. Charisme indéniable de T. Swinton.

Général
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Orlando (Orlando)

Général Général

G.-B. 1992. Étude de moeurs de Sally Potter avec Tilda Swinton, Billy Zane, Lothaire Bluteau.

Le destin d'un noble anglais, tour à tour poète et ambassadeur, avant de se réveiller dans le corps d'une femme. Récit adapté d'un roman de Virginia Woolf. Ensemble d'une grande beauté imbibé d'humour. Réflexion philosophique manquant de substance. Charisme indéniable de T. Swinton.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Sally Potter
D'après le roman de Virginia Woolf
Photographie :
Montage :
Orlando, un jeune noble anglais, se fait remarquer par Elizabeth I qui le prend sous son aile et le somme de ne jamais vieillir. À la mort de la reine, Orlando tombe amoureux fou d'une princesse russe qui le délaisse bientôt. Bouleversé, le jeune homme voit le temps se suspendre. Il ne reprend conscience qu'au siècle suivant où il tente de devenir poète avant d'être nommé ambassadeur au Moyen-Orient. Dans le désert, Orlando se réveille un beau matin dans le corps d'une femme. De retour en Angleterre, au temps de la Renaissance puis de l'époque victorienne, la jeune femme risque de perdre ses droits de propriétaire parce qu'elle refuse de se marier. Le XXe siècle lui réserve cependant de meilleures surprises.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien qu'adapté d'un roman de Virginia Woolf, ORLANDO manque singulièrement de substance; tant sur le plan de la réflexion philosophique que sur celui de la narration. Potter s'éloigne à dessin des conventions du récit de fiction traditionnel mais l'alternative qu'elle nous propose se rapproche plus des stratégies du vidéo-clip. Celles-ci n'exploitent que l'apparence des êtres et des choses, alors qu'un cinéma d'avant-garde aurait à coeur de pénétrer les profondeurs de l'âme humaine et les mystères de la sexualité. Demeure un film d'une grande beauté, imbibé d'humour, dont l'esthétisme ne va pas sans rappeler celui de Peter Greenaway. Le charisme indéniable de Tilda Swinton teinte le film d'humanité.

Texte : Johanne Larue

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