Go to main content
4

Coeurs perdus en Atlantide (Hearts in Atlantis)

É.-U. 2001. Drame psychologique de Scott Hicks avec Anton Yelchin, Anthony Hopkins, Hope Davis. Dans les années 1960, un gamin de onze ans qui vit seul avec sa mère se lie d'amitié avec un vieil homme doué de clairvoyance. Adaptation envoûtante bien qu'un peu languissante de deux récits de Stephen King. Éléments fantastiques subtilement suggérés. Bonne évocation d'époque. Excellents interprètes.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
4

Coeurs perdus en Atlantide (Hearts in Atlantis)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2001. Drame psychologique de Scott Hicks avec Anton Yelchin, Anthony Hopkins, Hope Davis.

Dans les années 1960, un gamin de onze ans qui vit seul avec sa mère se lie d'amitié avec un vieil homme doué de clairvoyance. Adaptation envoûtante bien qu'un peu languissante de deux récits de Stephen King. Éléments fantastiques subtilement suggérés. Bonne évocation d'époque. Excellents interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
William Goldman
D'après l'oeuvre de Stephen King
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Au Connecticut en 1960, Bobby Garfield, un gamin de onze ans, vit seul avec sa mère Liz depuis la mort de son père il y a cinq ans. Pour joindre les deux bouts, Liz loue le deuxième étage de leur grande maison au sexagénaire Ted Brautigan. Pendant que sa mère égocentrique travaille de longues heures pour un patron très entreprenant, Bobby passe ses journées avec le nouveau locataire. Le gamin découvre peu à peu qu'un mystère entoure cet homme étrange doué de clairvoyance. Bobby lui-même se découvre un pouvoir télépathique qui lui sera fort utile. Mais Ted est recherché par des agents fédéraux qui finissent par l'emmener en secret. Bobby se retrouve alors seul avec sa mère, qui a entre temps été victime d'une agression sexuelle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adulé pour SHINE et lapidé pour SNOW FALLING ON CEDARS, l'Australien Scott Hicks devrait s'attendre à une réaction mitigée pour cette adaptation envoûtante mais parfois languissante de deux nouvelles tirées d'un recueil de Stephen King. La structure en forme de long flashback qui s'attarde sur un trio d'enfants n'est pas sans rappeler STAND BY ME, inspiré d'une autre nouvelle de King. On retrouve également des échos d'APT PUPIL, toujours adapté du même auteur, dans cette relation entre un garçon dégourdi et un vieil homme au passé trouble. Pourtant, en dépit de ces ingrédients connus, le film fascine. La force du travail de Hicks réside dans son pouvoir de suggestion. Les éléments fantastiques du récit sont à peine effleurés, subtilement annoncés par le motif visuel du verre fragmenté ou dépoli qui ponctue les événements. Ceux-ci s'inscrivent dans le contexte idyllique de 1960, une époque évoquée avec justesse et sensibilité tant par le raffinement de la direction artistique que par la somptuosité bucolique de la photographie. Anthony Hopkins campe de façon poignante une figure paternelle tourmentée mais assagie qui exerce une influence magique sur un garçon au moment de sa vie où tout lui semble encore possible.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3