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Une Bouteille à la mer (Message in a Bottle)

É.-U. 1999. Drame sentimental de Luis Mandoki avec Kevin Costner, Robin Wright, Paul Newman. Une journaliste s'engage dans une relation avec un veuf qui demeure hanté par le souvenir de sa défunte épouse. Mélo d'une grande banalité. Nombreux clichés. Illustration léchée mais superficielle. Interprétation inégale.

Général
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Une Bouteille à la mer (Message in a Bottle)

Général Général

É.-U. 1999. Drame sentimental de Luis Mandoki avec Kevin Costner, Robin Wright, Paul Newman.

Une journaliste s'engage dans une relation avec un veuf qui demeure hanté par le souvenir de sa défunte épouse. Mélo d'une grande banalité. Nombreux clichés. Illustration léchée mais superficielle. Interprétation inégale.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Gerald Di Pego
D'après le roman de Nicholas Sparks
Photographie :
Musique :
Montage :
Journaliste dans un grand quotidien de Chicago, Theresa Osborne découvre un jour sur la plage une bouteille contenant deux lettres d'amour. Intriguée, la jeune femme recherche l'auteur de ces deux missives, qui s'avère être le veuf Garret Blake, qui a écrit ces mots tendres à l'intention de sa défunte épouse. Theresa et Garret se prennent d'affection l'un pour l'autre, mais ce dernier demeure hanté par le souvenir de la morte, ce qui l'empêche de s'investir pleinement dans sa relation avec Theresa.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les films d'amour hollywoodiens se conforment presque tous aux mêmes lieux communs, ce qui n'empêche pas certains d'entre eux d'être efficaces. Tout est question d'habileté dans la maniement des recettes. Dans le meilleur des cas, on obtient quelque chose comme THE BRIDGES OF MADISON COUNTY, un film tendre et sincère. Dans le pire des cas, on se retrouve devant MESSAGE IN A BOTTLE, un mélo d'une grande banalité qui ne parvient même pas à nous faire croire à l'amour entre ses deux protagonistes. Véritable raz-de-marée de clichés, cette histoire laborieuse risque de susciter un déluge d'ennui et d'indifférence de la part du spectateur confronté à tant de situations insipides et de dialogues insignifiants. Luxueuse et léchée comme une pub, l'illustration demeure désespérément superficielle, le réalisateur semblant plus préoccupé par la joliesse de l'éclairage et des accessoires décoratifs que par la psychologie des personnages. Kevin Costner ne démontre pas beaucoup de conviction, tandis que Robin Wright Penn s'en tire mieux avec un jeu plus spontané.

Texte : Martin Girard

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