É.-U. 1994. Drame fantastique de Alex Proyas avec Brandon Lee, Ernie Hudson, Michael Wincott. Un jeune musicien qui a été sauvagement assassiné revient d'entre les morts pour exercer une terrible vengeance. Exercice de style assez impressionnant adapté d'une bande dessinée. Contexte urbain sombre et inquiétant. Photographie inventive. Montage frénétique. Composition réussie de B. Lee.
Un jeune musicien qui a été sauvagement assassiné revient d'entre les morts pour exercer une terrible vengeance. Exercice de style assez impressionnant adapté d'une bande dessinée. Contexte urbain sombre et inquiétant. Photographie inventive. Montage frénétique. Composition réussie de B. Lee.
Le scénario de ce cauchemar sanglant s'accommode de données fantastiques passablement convenues. Cependant, le traitement visuel atteint un tel degré de stylisation qu'il parvient en grande partie à compenser l'absence d'originalité du récit. L'histoire se déroule dans un contexte urbain sombre et inquiétant qui rappelle parfois celui de BLADE RUNNER et des deux BATMAN. Une photographie inventive associée à un montage frénétique rendent hallucinant ce décor aux aspects irréel et onirique accentués. L'auteur parvient ainsi à imiter fort habilement la plastique des bandes dessinées dont le film s'inspire. Il en résulte un exercice de style assez impressionnant dans lequel Brandon Lee s'impose par son rôle de justicier d'outre-tombe.
Texte : Martin Girard
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Malgré ses 17 ans, ce premier film d’Alex Proyas (I Robot, Dark City, Knowing et le prochain Paradise Lost)n’a pas pris une ride, même si les effets spéciaux numériques d’aujourd’hui sont beaucoup plus élaborés qu’à l’époque. Une aura très «punk-gothique» et sombre entoure chaque image, créant une atmosphère oppressante et glauque. Des personnages patibulaires et dangereux évoluent dans un monde toujours sous la pluie, presque toujours de nuit. Brandon Lee (décédé tragiquement durant le tournage d’une scène) offre une très belle performance dans le rôle torturé d’Eric Craven, alias The Crow. La mise en scène ultra inventive d’Alex Proyas apporte énormément à cette histoire un peu trop simpliste du vengeur revenu d’entre les morts. Mais elle est très fidèle à sa source bédéesque. Un film noir qui plaira aux amateurs de la série Batman initié par Christopher Nolan, plus d’une décénie plus tard. Il y a eu trois suites plutôt malheureuses au film : The Crow : City of Angels (pas trop mal foutu mais ressemble plus à un remake), The Crow : Salvation (lourd et monotone) et The Crow : Wicked Prayer (mauvais, point!)
J'attribue à ce film la Cote