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Blankman

É.-U. 1994. Comédie satirique de Mike Binder avec Damon Wayans, David Alan Grier, Robin Givens. Un jeune homme décide de combattre le crime en s'improvisant super-héros avec des moyens de fortune. Scénario comique plutôt bâclé. Commentaires sociaux parfois pertinents. Réalisation assez dynamique. Interprétatrion inégale.

Général
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Blankman (Blankman)

Général Général

É.-U. 1994. Comédie satirique de Mike Binder avec Damon Wayans, David Alan Grier, Robin Givens.

Un jeune homme décide de combattre le crime en s'improvisant super-héros avec des moyens de fortune. Scénario comique plutôt bâclé. Commentaires sociaux parfois pertinents. Réalisation assez dynamique. Interprétatrion inégale.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Au lendemain de l'assassinat de sa grand-mère par des mafiosi de Chicago, l'excentrique Darryl Walker, que plusieurs croient simple d'esprit, décide de se transformer en super héros à l'image de Batman, son idole. Vu la précarité de sa situation financière et son penchant marqué pour le recyclage des détritus, Darryl se confectionne un costume et un arsenal d'apparence aussi risible que clinquante. A la surprise de son frère, qui ne l'encourage guère dans son entreprise, le jeune justicier réussît bel et bien à prévenir quelques actes criminels. Maintenant surnommé Blankman, il part à la recherche des meurtriers de sa grand-mère et trouve une alliée en Kimberly, une journaliste qui s'est éprise de lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

BLANKMAN possède certaines qualités marginales qui en font un film intéressant malgré le ratage évident dont souffre l'écriture. Le manqué de structure, la prévisibilité de certains rebondissements, quelques gags faciles et les nombreuses ruptures de ton ont tôt fart de nuire à l'efficacité du scénario. Néanmoins, dans le rapport qu'il entretient avec le genre qu'il satirise, cet ensemble demeure assez original par le fait qu'il force cette nouvelle aventure de surhomme à témoigner de la réalité sociale des Noirs américains. Il en résulte, par moments, un appel assez vibrant à l'émancipation de l'imaginaire ethnique. De plus, le film surprend par le dynamisme de certains cadrages et effets de transitions. L'interprétation s'avère malheureusement bien inégale.

Texte : Johanne Larue

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