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La Maison des otages (Desperate Hours)

É.-U. 1990. Thriller de Michael Cimino avec Mickey Rourke, Anthony Hopkins, Mimi Rogers. Trois criminels en fuite terrorisent une famille chez qui ils se sont réfugiés. Seconde adaptation d'une pièce de théâtre. Suspense dilué au long de discours souvent inutiles. Scènes d'action gratuites. Quelques passages visuellement réussis. Interprétation parfois forcée.

13 ans + (violence)
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La Maison des otages (Desperate Hours)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1990. Thriller de Michael Cimino avec Mickey Rourke, Anthony Hopkins, Mimi Rogers.

Trois criminels en fuite terrorisent une famille chez qui ils se sont réfugiés. Seconde adaptation d'une pièce de théâtre. Suspense dilué au long de discours souvent inutiles. Scènes d'action gratuites. Quelques passages visuellement réussis. Interprétation parfois forcée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
MGM
Les époux Cornell, Tim et Nora, sont en instance de divorce lorsque leur maison de banlieue est envahie par trois criminels en fuite. Leur chef est Michael Bosworth, un tueur aux prétentions intellectuelles qui s'est évadé du tribunal où il était en procès grâce à la complicité de son avocate Nancy Breyers. Bosworth veut occuper la demeure des Cornell quelques heures jusqu'à ce que Nancy le rejoigne pour partir ensemble au Mexique. Il intime à ses hôtes involontaires de ne rien laisser paraître de la situation à l'extérieur sous peine de mettre leur famille en danger. Entre-temps, Nancy a été prise en filature par le F.B.I.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans les années 1950, William Wyler avait tiré de la pièce de Joseph Hayes un suspense sobre et vigoureux d'où n'étaient pas absents les aspects psychologiques. L'adaptation de Cimino est nettement plus flamboyante; on y trouve de nouveaux personnages féminins répondant à des clichés contemporains et le suspense se dilue au long de discours inutiles et de scènes d'action gratuites. Le réalisateur est visiblement plus intéressé par sa façon personnelle de présenter les choses que par la vraisemblance des situations. Cela donne quelques passages visuellement réussis mais l'unité du film en souffre. Piégés par cette conception, les acteurs ont tendance à forcer leur jeu.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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