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Complot mortel (Conspiracy Theory)

Mercredi 01 Mai à 16:55 | CinépopVendredi 26 Avril à 23:05 | Cinépop

É.-U. 1997. Drame policier de Richard Donner avec Mel Gibson, Julia Roberts, Patrick Stewart. Un chauffeur de taxi new-yorkais qui voit des complots partout devient la cible d'un agent de la CIA. Intrigue artificielle et invraisemblable. Effets de style tapageurs. Mise en scène de métier. Jeu forcé de Mel Gibson.

13 ans +
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Complot mortel (Conspiracy Theory)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1997. Drame policier de Richard Donner avec Mel Gibson, Julia Roberts, Patrick Stewart.

Un chauffeur de taxi new-yorkais qui voit des complots partout devient la cible d'un agent de la CIA. Intrigue artificielle et invraisemblable. Effets de style tapageurs. Mise en scène de métier. Jeu forcé de Mel Gibson.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Chauffeur de taxi à New York, Jerry Fletcher voit des complots partout où le gouvernement intervient. Il fait part de ses théories paranoïaques à l'incrédule Alice Sutton, une employée du Département de la Justice qu'il affectionne. En dépit de l'absurdité de ses idées, il semble que Jerry ait misé juste au moins une fois, car il est bientôt séquestré et interrogé par un agent de la CIA, le docteur Jonas. Jerry parvient à s'échapper et à contacter Alice qui accepte de l'aider.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Travaillant ensemble pour la cinquième fois, le réalisateur Richard Donner et la vedette Mel Gibson se sont investis dans une entreprise dérisoire, qui oscille lamentablement entre le drame, la comédie, le thriller et la parodie. Sorte de mélange indigeste entre THREE DAYS OF THE CONDOR, TAXI DRIVER et la série des LETHAL WEAPON, le scénario accumule les invraisemblances narratives et concocte une intrigue artificielle qui n'a aucun sens. Richard Donner compense la vacuité du propos par des effets de style tapageurs qui font feu de tout bois mais qui tournent malheureusement à vide. Il s'agit en fait d'une tentative ratée d'insuffler une nouvelle vigueur à une idée maintes fois exploitée. La pauvreté intellectuelle de l'exercice et le traitement routinier du produit contribuent à cet échec, malgré l'efficacité du montage, des décors et de la musique. Mel Gibson force beaucoup trop la note en tentant, avec une intensité préfabriquée, de rendre attachant un personnage perturbé et hystérique.

Texte : André Caron

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