La NASA envoie dans l'espace une équipe de foreurs pour détruire un astéroïde géant qui menace la Terre. Ramassis de clichés. Réalisation tapageuse. Effets assommants mais réussis. Solide distribution.
Après la comète du récent DEEP IMPACT, voici l'astéroïde d'ARMAGEDDON. Il semble incroyable que neuf scénaristes (selon le dossier de presse) aient été nécessaires pour concocter un tel ramassis de clichés et de poncifs, glanés ici et là dans une bonne douzaine de films, de WHEN WORLD COLLIDE en passant par CRACK IN THE WORLD, THE DIRTY DOZEN et surtout METEOR. Mais à l'encontre de tous ces films, ARMAGEDDON ne se prend pas du tout au sérieux et la catastrophe anticipée sert de prétexte à une orgie d'effets pyrotechniques aussi assommants que spectaculaires, bien qu'assez réussis. La réalisation tapageuse et étourdissante repose sur un montage «vidéo-clippé» assez confus qui mitraille le spectateur avec un barrage incessant de sons et d'images, question de faire oublier l'invraisemblance des situations et la superficialité des personnages. La mise en valeur d'une virilité exacerbée et d'un patriotisme triomphant ne surprend guère venant du réalisateur de THE ROCK et du producteur de CON AIR. Seule une solide distribution sauve l'ensemble du désastre.
Texte : André Caron
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Meilleur que le télévisuel et sirupeux DEEP IMPACT. ARMAGEDDON est divertissant mais rien n'est subtil et on frise par moments le ridicule, dont la fin qui n'émeut guère malgré les tentatives dramatiques. Heureusement, le reste ne se prend pas trop au sérieux.
J'attribue à ce film la Cote