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Stranger Than Paradise

É.-U. 1984. Comédie de moeurs de Jim Jarmusch avec John Lurie, Eszter Balint, Richard Edson. Accompagné d'un copain, un émigré hongrois invite sa cousine à se joindre à eux pour un périple en Floride. Ton original d'ironie morose. Approche rappelant l'école tchèque des années 60. Dialogue éloquent dans sa banalité. Mise en scène minimale mais expressive. Jeu des comédiens fort pertinent.

Général
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Stranger Than Paradise (Stranger Than Paradise)

Général Général

É.-U. 1984. Comédie de moeurs de Jim Jarmusch avec John Lurie, Eszter Balint, Richard Edson.

Accompagné d'un copain, un émigré hongrois invite sa cousine à se joindre à eux pour un périple en Floride. Ton original d'ironie morose. Approche rappelant l'école tchèque des années 60. Dialogue éloquent dans sa banalité. Mise en scène minimale mais expressive. Jeu des comédiens fort pertinent.

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Astral
Bela, un Hongrois émigré aux Etats-Unis, se fait maintenant appeler Willie. Une tante lui demande d'héberger pour une semaine une jeune cousine, Eva, qui arrive de Budapest. Willie accepte de mauvais gré et ne se montre guère accueillant envers Eva qui s'en va bientôt rejoindre la tante à Cleveland. Un an après, nanti d'une somme gagnée dans une partie de cartes, Willie se rend à Cleveland avec son ami Eddie. Eva est devenue serveuse dans un casse-croûte. Willie et Eddie décident d'aller passer du bon temps en Floride et invitent Eva à se joindre à eux. Celle-ci accepte mais ne tarde pas à le regretter, car les deux gaillards ont tendance à l'oublier au motel quand ils vont perdre leur argent aux courses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Deuxième film de long métrage d'un réalisateur de cinéma "underground", cette comédie a frappé la critique internationale par son ton original d'ironie morose comme par sa mise en scène minimale et pourtant expressive. L'approche n'est pas sans rappeler celle de l'école tchèque des années 1960 dont les représentants les plus importants avaient nom Milos Forman ou Ivan Passer. Les personnages sont des marginaux qui vivotent maigrement au pays de l'abondance et ne manifestent guère d'ambitions intellectuelles. Pour morne qu'il paraisse, leur comportement ne manque pas de saveur. Le dialogue est éloquent dans sa banalité même et le jeu des comédiens apparaît fort pertinent.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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