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G.I. Jane

É.-U. 1997. Drame de guerre de Ridley Scott avec Demi Moore, Viggo Mortensen, Anne Bancroft. Le dur entraînement de la première femme à être incorporée dans le corps d'élite des marines. Discours féministe présenté au sein d'une oeuvre militariste. Personnages sentant le fabriqué. Réalisation tape-à-l'oeil. Interprétation vigoureuse de D. Moore.

13 ans + (violence)
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G.I. Jane (G.I. Jane)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1997. Drame de guerre de Ridley Scott avec Demi Moore, Viggo Mortensen, Anne Bancroft.

Le dur entraînement de la première femme à être incorporée dans le corps d'élite des marines. Discours féministe présenté au sein d'une oeuvre militariste. Personnages sentant le fabriqué. Réalisation tape-à-l'oeil. Interprétation vigoureuse de D. Moore.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Voulant contribuer à l'avancement des femmes dans l'armée, la sénatrice Lillian DeHaven choisit Jordan O'Neil pour devenir la première femme à être incorporée dans le corps d'élite des marines. O'Neil entreprend son entraînement avec une détermination de fer. Cela n'empêche pas certains de lui mettre des bâtons dans les roues. La jeune militaire découvre alors qu'elle n'a été qu'un pion dans le jeu de la sénatrice. Elle poursuit néanmoins son entraînement et se retrouve même impliquée dans une vraie manoeuvre de guerre en Libye.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ridley Scott et Demi Moore ont voulu démontrer avec ce film que les femmes pouvaient, au même titre que les hommes, se tailler une place dans le corps d'élite de la marine américaine. Mais en livrant ce discours féministe dans le contexte d'une oeuvre franchement militariste, Scott et Moore sont bien loin d'offrir un film progressiste et sympathique. Diamétralement opposé à une oeuvre anti-guerre comme le Full Metal Jacket de Kubrick, G.I. Jane s'avère un véritable film de propagande qui culmine d'ailleurs dans une scène de guerre parfaitement indigeste dans laquelle les "G.I. Joe" et leur "G.I. Jane" vont allégrement tuer de l'Arabe en Libye, pour revenir ensuite au pays récolter plein de médailles avant le générique de fin. Sous prétexte de vanter les mérites de l'égalité des sexes, fallait-il pour autant célébrer la guerre ? Fidèle à lui-même, Ridley Scott filme comme dans une pub avec des effets tape-à-l'oeil à la pelle. Demi Moore a de la présence et de la vigueur dans le rôle titre, mais on ne croit pas pour autant à son personnage de conte de fées guerrier.

Texte : Martin Girard

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