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L'Ange de la vengeance (The Salton Sea)

É.-U. 2001. Thriller de D.J. Caruso avec Val Kilmer, Peter Sarsgaard, Vincent D'Onofrio. Pour venger le meurtre de sa femme, un musicien de jazz toxicomane devient informateur. Récit noir teinté d'humour. Mise en scène stylisée. Atmosphère surréaliste et cauchemardesque. Beau traitement visuel. Bonne interprétation.

16 ans + (violence)
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L'Ange de la vengeance (The Salton Sea)

16 ans + (violence) 16 ans + (violence)

É.-U. 2001. Thriller de D.J. Caruso avec Val Kilmer, Peter Sarsgaard, Vincent D'Onofrio.

Pour venger le meurtre de sa femme, un musicien de jazz toxicomane devient informateur. Récit noir teinté d'humour. Mise en scène stylisée. Atmosphère surréaliste et cauchemardesque. Beau traitement visuel. Bonne interprétation.

Genre :
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Dans les bas-fonds de Los Angeles, le trompettiste de jazz Danny Parker mène une vie lamentable depuis la mort de sa femme Liz, tuée par des individus masqués chez un dealer où tous deux se trouvaient par hasard. Consommant de la méthamphétamine, une drogue dure peu coûteuse qui lui permet d'échapper à ses pensées funestes, Danny rêve de venger le meurtre de son épouse. Devenu informateur pour le compte de deux agents corrompus de la brigade des stupéfiants, il organise une très lucrative transaction avec son ami Jimmy qui lui a présenté Pooh-Bear, un baron de la drogue aux penchants sadiques. Entre-temps, Danny reprend peu à peu goût à la vie grâce à sa voisine Colette, une mère célibataire violentée par son petit ami.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Film noir à l'esthétique punk, THE SALTON SEA rappelle par sa mise en scène stylisée et sa structure narrative REQUIEM FOR A DREAM et PULP FICTION. L'atmosphère surréaliste et cauchemardesque de cette première réalisation pour le cinéma de D.J. Caruso évoque aussi TRAINSPOTTING. Pour dépeindre la tristesse et la solitude du personnage central, le réalisateur et le directeur artistique Tom Southwell ont également emprunté à la peinture en recréant des tableaux des artistes réalistes américains John Register et Edward Hopper. Cependant, la beauté du traitement visuel ne compense pas complètement le caractère alambiqué du scénario de Tony Gayton (MURDER BY NUMBERS). Heureusement, l'excentricité des personnages, tel Pooh-Bear qui s'amuse à reconstituer l'assassinat de Kennedy avec des pigeons, donne force et intérêt à ce récit noir. Par ailleurs, la grande violence est contrebalancée par l'humour de certaines scènes. Entourés de bons interprètes, Val Kilmer est très crédible en toxicomane désabusé assoiffé de vengeance et Vincent D'Onofrio fait frémir en psychopathe qui s'exprime de façon enfantine.

Texte : Manon Dumais

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