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Breaking the Waves - L'Amour est un pouvoir sacré (Breaking the Waves)

Dan. 1996. Mélodrame de Lars von Trier avec Emily Watson, Stellan Skarsgard, Katrin Cartlidge. Une jeune Écossaise vivant dans une communauté rigoriste accepte d'aller avec d'autres hommes en espérant favoriser ainsi la guérison de son mari complètement paralysé. Oeuvre extrêmement déroutante et bouleversante, divisée en chapîtres. Récit d'inspiration biblique, où le sordide côtoie la grâce pure. Mise en scène experte portée par une caméra traqueuse. Composition extraordinaire d'E. Watson.

16 ans +
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Breaking the Waves - L'Amour est un pouvoir sacré (Breaking the Waves)

16 ans + 16 ans +

Dan. 1996. Mélodrame de Lars von Trier avec Emily Watson, Stellan Skarsgard, Katrin Cartlidge.

Une jeune Écossaise vivant dans une communauté rigoriste accepte d'aller avec d'autres hommes en espérant favoriser ainsi la guérison de son mari complètement paralysé. Oeuvre extrêmement déroutante et bouleversante, divisée en chapîtres. Récit d'inspiration biblique, où le sordide côtoie la grâce pure. Mise en scène experte portée par une caméra traqueuse. Composition extraordinaire d'E. Watson.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Film Tonic
Récompenses
Écosse, années 1970. Dans une communauté insulaire rigoriste, Bess épouse Jan, un étranger travaillant sur une plate-forme pétrolière. Profondément amoureuse, la jeune et naïve jeune femme ne peut supporter d'être séparée de son mari reparti en Mer du Nord et prie pour son retour. Jan revient peu après, mais à cause d'un terrible accident, qui l'a rendu paraplégique. Il propose alors à Bess d'aller avec d'autres hommes et de tout lui raconter ensuite, seule façon selon lui de favoriser sa guérison. Après une période de doute, l'épouse aimante finit par s'exécuter, au grand dam de sa belle-soeur veuve, l'infirmière Dodo, et du docteur Richardson, le médecin qui soigne son mari. Mais plus grave encore, par ce comportement dévergondé, Bess risque de se retrouver bannie de sa communauté, et d'être damnée pour l'éternité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec BREAKING THE WAVES, le Danois Lars von Trier (EUROPA) montre de façon éclatante sa faculté de renouvellement. Loin des expérimentations formelles de ses productions antérieures, il propose cette fois une oeuvre d'une plus grande simplicité narrative, dans laquelle il dévoile une puissante sensibilité. Pour être plus précis, disons que le spectateur le moindrement réceptif vivra un choc émotionnel intense et sera habité par le film longtemps après la projection. Dans la veine du ORDET de Carl Dreyer, von Trier parle avec sincérité de la bonté, de l'amour, du sacrifice et du miracle dans un récit déroutant où le sordide et la folie côtoient la grâce pure. La mise en scène experte traque sans pudeur la vérité des êtres, grâce à un filmage caméra à l'épaule combiné à un montage des plus serrés. Seule coquetterie visuelle, les sublimes paysages retouchés sur ordinateur qui indiquent un nouveau chapitre, accompagnés de chansons emblématiques des années 70, procédé contribuant à rendre le récit encore plus poignant. Emily Watson livre une extraordinaire performance qui passera assurément à l'histoire.

Texte : Louis-Paul Rioux

COMMENTAIRES

24 septembre 2018, 15:38:53

Par : Jason Plante, Gatineau

Probablement le préféré du public Von Trier, ce film à la caméra très personnelle (si bien que l'on sent les acteurs à coté de nous, si proche, et il fallait qu'ils soient bons, pour la plupart du cast), est dignement reconnaissable de la signature Lars Von Trier. Emily Watson, en proscription de l'Église, offre une performance plus qu'admirable, aux cotés d'un Stellan Skarsgard, dans probablement son premier vrai role. L'histoire est prenante, inatendue, prenant des détours par surprise... Vous saurez reconnaitre, si vous avez vu quelques films de lui, le cinéaste danois, qui a dans ma collection 3 chef d'oeuvres, c'est à dire, l'ultime cote...

J'attribue à ce film la Cote 3


09 décembre 2016, 18:01:38

Par : Anne Marie Messier, Montréal

Je conçois qu'on admire ce film pour plusieurs raisons. Mais à cause de la prémisse horriblement misogyne, la cote n peut passer à 1.

J'attribue à ce film la Cote 3


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