É.-U. 1995. Science-fiction de Danny Cannon avec Sylvester Stallone, Rob Schneider, Diane Lane. Vers 2600, dans une mégapole où les policiers sont à la fois juges, jurés et bourreaux, l'un d'entre eux se voit injustement accusé de meurtre. Adaptation d'une bande dessinée. Récit prévisible et infantile. Réalisation tapageuse. Interprétation forcée.
Vers 2600, dans une mégapole où les policiers sont à la fois juges, jurés et bourreaux, l'un d'entre eux se voit injustement accusé de meurtre. Adaptation d'une bande dessinée. Récit prévisible et infantile. Réalisation tapageuse. Interprétation forcée.
La mode des bandes dessinées transposées à l'écran se poursuit avec JUDGE DREDD, une consternante superproduction financée par la firme Disney. Recyclant un futur ouvertement plagié sur BLADE RUNNER, SOYLENT GREEN et ROBOCOP, ce produit bâclé n'offre absolument rien d'original, même si les moyens techniques déployés sont impressionnants. Tout l'argent du monde ne saurait améliorer un récit aussi prévisible qu'infantile, reposant sur un manichéisme primaire qui renvoie au récit de Caïn et Abel. La minceur du discours réactionnaire défendu ici ne peut supporter le fardeau de la médiocrité accablante qui pèse sur cet ensemble tapageur, enrobé d'une musique assommante et flanqué d'une interprétation ridiculement forcée. Tout cela ne plaide aucunement en faveur d'un jugement moins sévère pour cette entreprise exclusivement mercantile.
Texte : André Caron