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Infidèle (Unfaithful)

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Adrian Lyne avec Diane Lane, Richard Gere, Olivier Martinez. Une mère de famille s'engage dans une liaison adultère qui aura des conséquences tragiques lorsque son mari découvrira la vérité. Remake artificiel du film de Claude Chabrol "La Femme infidèle". Psychologie superficielle. Réalisation lustrée mais impersonnelle. Bonne composition de D. Lane.

13 ans + (érotisme)
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Infidèle (Unfaithful)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

É.-U. 2002. Drame de moeurs de Adrian Lyne avec Diane Lane, Richard Gere, Olivier Martinez.

Une mère de famille s'engage dans une liaison adultère qui aura des conséquences tragiques lorsque son mari découvrira la vérité. Remake artificiel du film de Claude Chabrol "La Femme infidèle". Psychologie superficielle. Réalisation lustrée mais impersonnelle. Bonne composition de D. Lane.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Edward et Connie Sumner vivent avec leur fils de huit ans Charlie dans une maison cossue de la banlieue de New York, où rien ne semble manquer à leur bonheur. Et pourtant, un jour, Connie se surprend à ressentir un troublant désir pour Paul Martel, un jeune libraire français qu'elle a rencontré à Manhattan. Elle s'engage alors avec lui dans une relation adultère torride, ce qui l'amène à négliger ses devoirs familiaux. Divers indices mettent ainsi la puce à l'oreille d'Edward qui finit par découvrir la vérité après avoir fait suivre Connie par un détective. Il se rend alors chez l'amant de sa femme pour le confronter, ce qui aura des conséquences tragiques.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il y avait de bonnes raisons de craindre le pire en apprenant que le fort peu subtil Adrian Lyne allait tourner un remake d'un des classiques de Claude Chabrol, LA FEMME INFIDÈLE. Or, le réalisateur de NINE AND A HALF WEEKS et FATAL ATTRACTION semble avoir pris très au sérieux son projet, évitant le plus souvent les gros effets appuyés qui caractérisent son oeuvre. Ce qui ne veut pas dire que son film soit une grande réussite pour autant. Toute la première partie, qui raconte l'aventure adultère de l'héroïne, est criblée de clichés, à commencer par cet amant français, ténébreux, vivant dans un loft d'artiste à Soho dont le décor surchargé est un véritable fantasme de "production designer". Le reste du film est à l'avenant, c'est-à-dire toujours un peu trop artificiel, trop calculé et prévisible. On est loin de la froideur clinique de Chabrol. Par ailleurs, les personnages demeurent en surface, ce qui rend souvent leurs actions peu crédibles. C'est fort dommage pour Diane Lane qui s'investit totalement dans son rôle en livrant une performance très intense. Ses partenaires masculins ne manquent pas non plus de conviction, mais leurs rôles sont encore plus schématiques que le sien. La mise en scène est impeccable sur le plan technique, à la manière d'une pub lustrée et sans personnalité.

Texte : Martin Girard

COMMENTAIRES

02 mai 2017, 11:13:37

Par : Donald Bilodeau, Anjou

Ce film, tourné à l'automne sous une lumière magnifiquement mordorée, offre des images superbes de cette saison colorée. Il a beau "n'être qu'un remake" (ou une production en rappelant d'autres...), il est définitivement plus que moyen. Diane Lane nous livre une performance digne de mention (et nominée à l'Oscar) et Richard Gere joue avec conviction, avec une belle retenue et une intensité notable. Quant à Olivier Martinez, il complète bien le tableau de l'interprétation, ne fût-ce que par sa beauté et la sensualité qu'il sait dégager. Du coup, ne pas voir ce film serait se priver d'un divertissement plus que moyen.

J'attribue à ce film la Cote 3


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