All. 1987. Comédie de moeurs de Percy Adlon avec Marianne Sagebrecht, CCH Pounder, Jack Palance. Égarée dans un désert américain, une Bavaroise rondouillarde trouve refuge dans un motel isolé où elle transforme la vie des habitants. Intrigue aux développements originaux. Personnages attachants. Mélange agréable de fantaisie et de tendresse. Interprétation colorée.
Égarée dans un désert américain, une Bavaroise rondouillarde trouve refuge dans un motel isolé où elle transforme la vie des habitants. Intrigue aux développements originaux. Personnages attachants. Mélange agréable de fantaisie et de tendresse. Interprétation colorée.
Percy Adlon (CÉLESTE) a rengagé la monumentale actrice de son SUGAR BABY pour une autre exploration insolite des rapports humains. Le site inhabituel du désert de Mojave permet à l'auteur des cadrages déconcertants dans un traitement filmique évoquant aussi bien la solitude que l'apaisement. Par un travail d'observation attentive, le film révèle une chaleureuse humanité chez des personnages apparemment excentriques. Un humour discret très efficace anime l'interprétation.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Carmen Strano - TV Hebdo
BAGDAD CAFÉ a trouvé son propre style dans l'emploi de la lumière, dans la présence de Sägebrecht, dans ses cadrages inclinés et dans la chanson Calling You. Le film nous rappelle que la beauté ne réside pas dans les êtres (...), mais dans le regard qu'on pose sur eux. (Texte paru en 1990)
Isabelle Alaix - ROC
Si le début du film est un peu déroutant par sa mise en images, l'originalité du montage donne un impact certain à la rupture du couple. (...) Adlon a su filmer avec maîtrise et poésie les grandes étendues désertiques, offrant une large palette de couleurs. (Texte paru en 1988)
Gérard Lefort - Libération
(...) la Kolossale Marianne Sägebrecht (...), tout à la fois pute fantasque de Fellini, poupée gonflable de Russ Meyer, Sissi boursouflée à la choucroute-purée, impératrice dragonne, extravagante, magnifique et bouleversante: un cas, une reine. (Texte paru en 1988)
V.A. Musetto - New York Post
Talk about disappointment. BAGDAD CAFÉ is so pretentious, self-indulgent and pseudo-arty that it looks more like a student version of a "serious film" than the work of a well-regarded director like Adlon. (Texte paru en 1988)
Claude Baignères - Le Figaro
Le cheminement de la métamorphose est réglé avec une intelligence qui (...) engendre des péripéties teintées de fulgurances poétiques très enivrantes. (...) C'est sain, dynamique, avec juste ce qu'il faut d'humour pour n'être pas moralisateur. (Texte paru en 1988)
Peter Goddard - Toronto Star
Unlike Wim Wenders, another German director similarily motivated by the American Southwest, Adlon doesn't feel lost in its vastness. His desert is infinitely rich. Something - or someone - is always coming out of the horizon. (Texte paru en 1988)
Franco Nuovo - Le Journal de Montréal
À partir d'une anecdote en apparence sans conséquence, Percy Adlon raconte sa fable. C'est le choc des cultures perçu et évoqué à travers des filtres colorants qui rendent le ciel et le sable du désert tantôt roses, tantôt violacés. (Texte paru en 1988)
Harold von Kursk - Montreal Daily News
Adlon's ironic use of the American landscape leads him into some difficult territory, and the narrative is often as barren as the photography. But BAGDAD's searing character studies are worth the journey. (Texte paru en 1988)
Pascal Mathieu - VSD
Une peinture sans concession de l'Amérique crasseuse (...). C'est drôle et émouvant et les acteurs sont prodigieux. Jack Palance sorti de ses rôles de méchants est irrésistible en peintre raté, et Marianne Sägebrecht (...) est fantastique. (Texte paru en 1988)
Daniel Toscan du Plantier - Le Figaro Magazine
Cette comédie exquise (...) prend toute sa signification symbolique dans la rencontre du vieux monde (...) avec le Nouveau, qui, malgré ses promesses et ses rêves, si près de Las Vegas, lieu métaphorique du plaisir, n'arrive pas à lui donner vie. (Texte paru en 1988)
Éric Fourlanty - Voir
Il y avait longtemps qu'on n'avait pas ressenti autant de nouveauté devant un film, autant de fraîcheur dans le regard. Autant de conviction dans la naïveté. (...) BAGDAD CAFÉ est un film d'espoir (...) [qui] nous fait la promesse d'un monde meilleur. (Texte paru en 1988)