É.-U. 1986. Drame de guerre de Oliver Stone avec Charlie Sheen, Tom Berenger, Willem Dafoe. S'étant porté volontaire pour aller combattre au Vietnam, un jeune homme découvre la dure réalité de la guerre. Portrait sans concession de la guerre au Vietnam. Intrigue un peu forcée. Style réaliste d'une intensité impressionnante. Rythme soutenu. Interprétation crédible.
S'étant porté volontaire pour aller combattre au Vietnam, un jeune homme découvre la dure réalité de la guerre. Portrait sans concession de la guerre au Vietnam. Intrigue un peu forcée. Style réaliste d'une intensité impressionnante. Rythme soutenu. Interprétation crédible.
Puisant dans ses propres souvenirs, Oliver Stone, le réalisateur de SALVADOR, a entrepris de tracer un portrait sans concession des expériences de guerre du simple soldat au Vietnam. Il a relié les diverses vignettes par une intrigue de mort et de vengeance un peu forcée. Les scènes d'affrontements sont particulièrement réussies et le film est soutenu de bout en bout par un style réaliste d'une intensité et d'une vigueur impressionnantes. Charlie Sheen rend de façon crédible le mûrissement de son personnage et les interprètes qui l'entourent sont tous fort convaincants.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Pierre d'André - ROC
Malgré une certaine confusion dans le déroulement des combats, (...) c'est un très grand film, avec des scènes spectaculaires, une remarquable interprétation et un réalisme bien fait pour que le spectateur prenne conscience de ce que sont les horreurs de la guerre.
(Texte paru en 1987)
François Forestier - L'Express
Oliver Stone ne fait aucun constat politique: il filme au ras de l'événement, comme s'il écrivait un manuel de survie. (...) Du conflit le plus filmé du monde, Stone a tiré un récit rageur, halluciné, renfermé sur le secret intime des hommes: "Notre pire ennemi, ce fut nous-mêmes."
(Texte paru en 1987)
Claude Klotz - VSD
Sans grandes stars, avec une trentaine d'acteurs, voici donc le portrait d'une guerre, dénonciateur comme le sont les portraits lorsqu'ils sont vrais, une histoire de peur, de malheur, et de mort... Vous n'en sortirez pas indemne.
(Texte paru en 1987)
Sylvain Prevate - Échos Vedettes
Oliver Stone ne fait aucune concession. Son scénario est brutal et violent, sa mise en scène énergique, directe. PLATOON va droit au but et démontre, dépeint une guerre et ses horreurs. Sa distribution fait (...) des merveilles, chacun des personnages étant campé avec (...) justesse et profondeur.
(Texte paru en 1987)
Mike Clark - USA Today
The combat footage is as brilliantly shot and edited as the trench warfare in ALL QUIET ON THE WESTERN FRONT. The Vietnamese soldiers are shadowy and otherwise ill-defined, just as they were in real life.
(Texte paru en 1986)
Serge Daney - Libération
Cinéaste peu inspiré, (...) Stone filme très efficacement et sait dessiner un personnage. On a néanmoins l'impression qu'il ne lui reste qu'à effectuer un slalom "sans fautes" entre les divers sujets particuliers que recèle ce non-sujet par excellence qu'est la guerre.
(Texte paru en 1987)
Philippe Noël - Grand Angle
Par sa vision très réaliste, quasi documentaire, de la guerre du Viêt-Nam vue par un simple trouffion, PLATOON force l'admiration. Il prend le spectateur aux tripes. (...) Il décortique soigneusement ce que fut la vraie guerre, (...) et non celle, risible, d'un Stallone ou d'un Chuck Norris.
(Texte paru en 1987)
François Chalais - Le Figaro Littéraire
D'autres nous ont déjà montré la guerre du Viet-Nam. Mais peut-être avaient-ils trop de talent pour être (...) convaincants. Coppola et Cimino ont la verve plus lyrique. Indifférent aux effets de l'art, Stone, lui, se fraie un chemin dans son ouvrage comme dans un torrent chargé d'alluvions sinistres.
(Texte paru en 1987)
Dominique Jamet - Le Quotidien de Paris
Quel pays, (...) douze ans seulement après une guerre perdue, (...) oserait ainsi la regarder en face avec ses Verdun, et ses Oradour, sa gloire et sa misère? PLATOON (...) n'est pas seulement un film de guerre, très dur, très humain, et très grand; c'est un acte de courage civique collectif.
(Texte paru en 1987)
Pierre Schoendoerffer - Le Figaro
Dès les premières images, j'ai su que j'allais être à nouveau confronté à la vérité, à l'horreur, et à la fascination de la guerre, et aussi à ces bafouillements d'une fraternité exprimée en grossièreté et en bourrades, qui est l'apanage des jeunes soldats.
(Texte paru en 1987)
Théodore Louis - La Libre Belgique
À la fois réaliste, épique et tragique, ce témoignage éclipse tout ce que le cinéma nous avait montré à ce jour sur une guerre à la fois réelle et mythique, réduisant, après coup, l'APOCALYPSE NOW de Francis Coppola, à un grandguignol aseptisé, à un "opéra" hollywoodien.
(Texte paru en 1987)