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Hal le superficiel (Shallow Hal)

É.-U. 2001. Comédie fantaisiste de Bobby Farrelly, Peter Farrelly avec Jack Black, Gwyneth Paltrow, Jason Alexander. Après avoir subi un lavage de cerveau, un homme s'éprend d'une jeune femme obèse qu'il perçoit comme une svelte déesse blonde. Potentiel comique du sujet insuffisamment exploité. Quelques idées désopilantes. Intrigue sentimentale prévisible. Réalisation de métier. Interprétation attachante de G. Paltrow.

Général
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Hal le superficiel (Shallow Hal)

Général Général

É.-U. 2001. Comédie fantaisiste de Bobby Farrelly, Peter Farrelly avec Jack Black, Gwyneth Paltrow, Jason Alexander.

Après avoir subi un lavage de cerveau, un homme s'éprend d'une jeune femme obèse qu'il perçoit comme une svelte déesse blonde. Potentiel comique du sujet insuffisamment exploité. Quelques idées désopilantes. Intrigue sentimentale prévisible. Réalisation de métier. Interprétation attachante de G. Paltrow.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Hal Larsen, un homme au physique ordinaire, ne fait la cour qu'aux femmes les plus belles. Aussi est-il éconduit plus souvent qu'autrement. Mais voilà qu'un jour, Hal subit un lavage de cerveau qui modifie sa perception de la réalité, ne lui faisant voir dorénavant que la beauté intérieure des gens. Ainsi, il tombe follement amoureux de Rosemary, qu'il perçoit comme une déesse blonde, alors qu'il s'agit en réalité d'une obèse chronique. Comme par hasard, la jeune femme est la fille du grand patron de Hal, ce qui permet bientôt à ce dernier d'obtenir une promotion très convoitée. Mais tout bascule lorsqu'un ami de Hal casse l'envoûtement dont celui-ci est l'objet, afin de mettre fin à cette relation qu'il considère humiliante pour son copain.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les auteurs n'ont pas vraiment su exploiter tout le potentiel comique de leur idée de départ. Le film joue parfois astucieusement sur le décalage presque surréaliste entre la minceur de Gwyneth Paltrow (fort attachante dans ce rôle) et les conséquences du poids véritable de son personnage, par exemple dans la scène où une chaise en métal cède sous la fragile actrice. Mais l'inspiration des frères Farrelly n'est pas suffisamment soutenue, d'autant plus que leur film s'étire outre mesure. Les deux frangins cinéastes s'imposent ici une diète stricte au niveau de l'humour caustique qui caractérise leurs films précédents. Ils optent plutôt pour un comique plus gentil, en fait carrément inoffensif, comme s'ils avaient peur d'offenser avec le sujet délicat de l'obésité. L'intrigue de leur film épouse donc sagement le parcours le plus formaté des comédies sentimentales américaines, s'avérant ainsi totalement prévisible. Le seul suspense réside dans le fait que les cinéastes attendent longtemps avant de dévoiler au complet le physique de leur corpulente héroïne, notamment son visage, préférant au début n'en montrer que des parties (un peu comme Spielberg avec le requin de JAWS).

Texte : Martin Girard

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