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La Virée (Road Trip)

É.-U. 2000. Comédie de Todd Phillips avec Breckin Meyer, Seann William Scott, Amy Smart. Afin de démêler un imbroglio sentimental, un étudiant de l'État de New York prend la route avec trois confrères en direction d'Austin au Texas. Récit renfermant des gags d'une vulgarité outrancière. Moments assez amusants. Plusieurs clichés. Réalisation impersonnelle. Interprétation correcte.

13 ans + (langage vulgaire)
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La Virée (Road Trip)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2000. Comédie de Todd Phillips avec Breckin Meyer, Seann William Scott, Amy Smart.

Afin de démêler un imbroglio sentimental, un étudiant de l'État de New York prend la route avec trois confrères en direction d'Austin au Texas. Récit renfermant des gags d'une vulgarité outrancière. Moments assez amusants. Plusieurs clichés. Réalisation impersonnelle. Interprétation correcte.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Croyant à tort que sa petite amie Tiffany veut rompre, Josh, un étudiant à l'université d'Ithaca dans l'Etat de New York, couche avec Beth, qui capte le tout sur vidéo. Or, la cassette est envoyée par erreur à Tiffany, qui étudie à Austin au Texas. Au surplus, Josh apprend que si cette dernière ne retournait pas ses appels, c'était en raison d'un décès dans sa famille. L'étudiant décide illico de partir pour Austin, en compagnie de ses amis E.L. et Rubin, pour intercepter la cassette à temps. Ils empruntent alors la voiture du timoré Kyle, qui n'a d'autre choix que de les accompagner.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis le succès phénoménal de THERE'S SOMETHING ABOUT MARY en 1998, chaque été voit la parution d'un nouveau film pour le public adolescent qui cherche à laisser sa marque par au moins un gag d'une vulgarité outrancière. Ainsi, après le gel pour cheveux à base de sperme du film des frères Farrelly, la tarte aux pommes profanée d'AMERICAN PIE, on a maintenant la préparation toute spéciale du pain doré dans ROAD TRIP, un gag au demeurant peu comique, mais résolument dégoûtant. Il s'agit du premier long métrage de Todd Phillips, auteur du documentaire controversé FRAT HOUSE, qui décrivait déjà des moeurs étudiantes à la limite de l'acceptable. Pourtant, malgré des moments assez amusants et parfois surprenants, ainsi qu'un souci de mettre en scène des personnages féminins déterminés, l'ensemble ne renouvelle guère le genre et n'est pas avare de clichés, surtout en ce qui a trait au protagoniste inhibé et puceau qui en viendra évidemment à tenir tête à son père autoritaire, au terme de ce voyage initiatique. Par ailleurs, la mise en scène s'avère impersonnelle, bien qu'elle possède le rythme requis. Dans l'ensemble, les interprètes s'en tirent plutôt bien, avec une mention pour Tom Green dans le rôle halluciné du narrateur débile.

Texte : Louis-Paul Rioux

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