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Peur et dégoût à Las Vegas (Fear and Loathing in Las Vegas)

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Terry Gilliam avec Johnny Depp, Benicio Del Toro, Craig Bierko. Au début des années 1970, un journaliste sportif et son avocat se gavent de drogues hallucinogènes durant un séjour à Las Vegas. Exercice de style plutôt incohérent et gratuit. Propos d'une grande vacuité. Mise en scène tape-à-l'oeil. Interprétation talentueuse mais chargée.

13 ans + (langage vulgaire)
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Peur et dégoût à Las Vegas (Fear and Loathing in Las Vegas)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 1998. Comédie fantaisiste de Terry Gilliam avec Johnny Depp, Benicio Del Toro, Craig Bierko.

Au début des années 1970, un journaliste sportif et son avocat se gavent de drogues hallucinogènes durant un séjour à Las Vegas. Exercice de style plutôt incohérent et gratuit. Propos d'une grande vacuité. Mise en scène tape-à-l'oeil. Interprétation talentueuse mais chargée.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
Nous sommes au début des années 70, en pleine guerre du Viêt-nam. Complètement désabusé, le journaliste Duke cherche une échappatoire dans la drogue et l'alcool. Son avocat Gonzo et lui prennent la route pour Las Vegas où le reporter doit couvrir une course de motocyclettes. En chemin, ils se gavent de drogues dures et d'alcool dont ils ont rempli la valise de leur décapotable. Quand ils arrivent dans la capitale du jeu, les deux amis n'arrivent plus à faire la différence entre la réalité et le monde hallucinogène dans lequel ils dérivent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Lorsqu'il a été publié au début des années 70, le roman de Hunter S. Thompson captait l'air du temps et donnait accès à une facette de la contre-culture de l'époque. Cette adaptation tardive a été confiée à un cinéaste qui s'y connait en matière de monde parallèle, puisqu'il a signé des films comme BRAZIL et 12 MONKEYS. Malheureusement, Terry Gilliam accouche cette fois d'un exercice de style complaisant, parfois incohérent et généralement gratuit. D'aucuns y verront peut-être une satire du rêve américain et de la société de consommation, mais le film n'a guère plus de profondeur qu'un graffiti barbouillé avec insouciance. Le réalisateur a beau multiplier les prouesses tape-à-l'oeil dans sa mise en scène, rien n'arrive à donner une âme ou une énergie véritable à ce spectacle moribond qui progresse de peine et de misère sans jamais aller nulle part. Aux prises avec des personnages vides et souvent dégoûtants, des interprètes de talent se donnent avec une générosité qui semble en définitive bien inutile.

Texte : Martin Girard

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