Go to main content
4

Au nom d'Anna (Keeping the Faith)

É.-U. 2000. Comédie sentimentale de Edward Norton avec Edward Norton, Ben Stiller, Jenna Elfman. À New York, un prêtre catholique et un rabbin tombent tous les deux amoureux d'une amie d'enfance devenue une séduisante femme d'affaires. Prémisse inhabituelle développée habilement. Réalisation vivante et variée. Baisse de rythme vers la fin. Interprétation pleine d'aisance.

Général
4

Au nom d'Anna (Keeping the Faith)

Général Général

É.-U. 2000. Comédie sentimentale de Edward Norton avec Edward Norton, Ben Stiller, Jenna Elfman.

À New York, un prêtre catholique et un rabbin tombent tous les deux amoureux d'une amie d'enfance devenue une séduisante femme d'affaires. Prémisse inhabituelle développée habilement. Réalisation vivante et variée. Baisse de rythme vers la fin. Interprétation pleine d'aisance.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
A New York, le rabbin Jake Schram et le prêtre catholique Brian Finn ont tous deux adopté une façon avant-gardiste de prêcher, ce qui leur vaut une grande popularité auprès de leurs fidèles. Inséparables depuis la petite école, les deux jeunes hommes apprennent avec joie le retour en ville de leur amie d'enfance Anna Reilly, devenue une ravissante femme d'affaires. Malgré ses voeux, Brian envisage de déclarer son amour à Anna. Mais il ignore que celle-ci s'est engagée dans une liaison avec Jake qui, bien qu'épris d'elle, en vient néanmoins à la rejeter parce qu'elle n'est pas juive.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis ses débuts, Edward Norton a surtout incarné des personnages troublés, en perte de contrôle ou carrément violents (cf Primal Fear, Rounders, American History X, Fight Club). Or, pour son premier essai à la réalisation, Norton tourne le dos à ces univers dérangeants, optant plutôt pour une comédie sentimentale somme toute gentille et inoffensive. Respectant à la lettre les conventions du genre, faisant se succéder les moments d'euphorie, de crises et de réconciliations, le scénario s'avère assez spirituel et développe avec habileté sa prémisse plutôt inhabituelle. De plus, les séances religieuses non conventionnelles donnent lieu à des passages comiques assez réussis, lorgnant même vers un slapstick aussi étonnant que désopilant. La mise en scène s'avère vivante et variée, l'influence stylistique de David Fincher, le réalisateur de Fight Club, se faisant sentir par moments, tandis que New York est filmée avec autant de finesse et d'affection que dans les meilleurs films de Woody Allen, qui avait dirigé Norton dans Everyone Says I Love You. Seule ombre au tableau, un rythme quelque peu défaillant vers la fin du film. Les interprètes font tous montre d'une belle aisance.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3