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L'Associé (The Associate)

É.-U. 1996. Comédie de Donald Petrie avec Whoopi Goldberg, Dianne Wiest, Eli Wallach. Désavantagée par le fait qu'elle est une femme et qu'elle est noire, une courtière s'invente un associé de race blanche. Récit convenu. Propos féministe cédant rapidement la place à une ode au capitalisme. Réalisation consciencieuse. Jeu détendu des acteurs.

Général
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L'Associé (The Associate)

Général Général

É.-U. 1996. Comédie de Donald Petrie avec Whoopi Goldberg, Dianne Wiest, Eli Wallach.

Désavantagée par le fait qu'elle est une femme et qu'elle est noire, une courtière s'invente un associé de race blanche. Récit convenu. Propos féministe cédant rapidement la place à une ode au capitalisme. Réalisation consciencieuse. Jeu détendu des acteurs.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Nick Thiel
D'après le roman de Jenaro Prieto
D'après l'oeuvre de Jean-Claude Carrière
D'après l'oeuvre de René Gainville
Photographie :
Musique :
Montage :
Douée et ambitieuse, l'agent en valeurs mobilières Laurel Ayers travaille à Wall Street, où elle est désavantagée par le fait qu'elle est une femme. Après avoir été doublée par un collègue, Laurel décide de fonder sa propre compagnie. Mais là encore, son sexe joue contre elle. Laurel s'invente alors un associé fictif, qui a l'avantage d'être un homme et d'être blanc. Mais c'est à lui qu'on attribue le mérite du succès grandissant de l'entreprise, ce qui finit par frustrer Laurel. Celle-ci cherche alors à se débarrasser de ce fameux partenaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant du film français de 1979 L'ASSOCIÉ de René Gainville avec Michel Serrault, le réalisateur Donald Petrie a composé une véritable ode au système capitaliste. Aussi indécent que cela puisse paraître en cette période de crise économique, il dépeint de façon éhontée tout un petit monde de richards et d'arrivistes de tous poils avec un regard tellement attendrissant qu'on en oublie facilement le véritable enjeu de leurs transactions boursières. Devant ces charmants individus qui amassent d'incroyables fortunes dans la bonne humeur, le message de base vaguement féministe et antiraciste s'évapore rapidement au profit d'une "success story" archiconventionnelle qui rappelle tant de productions hollywoodiennes. La recette étant éprouvée depuis longtemps, le réalisateur ne s'est donc pas gêné de filmer consciencieusement une suite de situations burlesques et parfois même amusantes, malgré leur aspect convenu. On sort donc de la projection amusé autant par le jeu détendu des acteurs que par le vide d'un propos censément militant.

Texte : Christian Depoorter

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