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The Loneliest Whale

É.-U. 2021. Documentaire de Joshua Zeman . Des chercheurs se rendent dans le Pacifique nord afin de débusquer une baleine devenue mythique en raison de son chant unique au monde. Enquête inaboutie sur un phénomène scientifique fascinant. Propos environnementaliste éloquent. Portée philosophique convenue. Belles images sous-marines. Témoignages inégaux.

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The Loneliest Whale (The Loneliest Whale)

É.-U. 2021. Documentaire de Joshua Zeman .

Des chercheurs se rendent dans le Pacifique nord afin de débusquer une baleine devenue mythique en raison de son chant unique au monde. Enquête inaboutie sur un phénomène scientifique fascinant. Propos environnementaliste éloquent. Portée philosophique convenue. Belles images sous-marines. Témoignages inégaux.

Genre :
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Entract Films
En 1989, un réseau de microphones sous-marins, implanté au large de l’Alaska par la marine américaine, capte un son inconnu jusqu’alors. Militaires, chercheurs et scientifiques associent ce signal à une baleine chantant à une fréquence de 52 Hertz, un son incomparable à celui de ses semblables. Effectuant un trajet migratoire unique, incapable de communiquer ou de se faire comprendre par les autres baleines, l’animal solitaire est suivi année après année, jusqu’en 2004. Et bien qu’il n’ait jamais été observé ou écouté depuis, le cétacé est devenu un phénomène mondial. Fasciné par cette histoire, le réalisateur rassemble une équipe de biologistes et d’océanographes afin de se rendre dans le Pacifique nord pour débusquer le mystérieux mammifère, connu sous le nom de «52 Hz».

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le propos environnementaliste éloquent, les belles images sous-marines et quelques références historiques à la guerre froide constituent les principaux atouts de ce reportage éparpillé et inachevé, en grande partie filmé en 2013. Par manque de moyens, Joshua Zeman (l’inédit CROPSEY) n’a eu que sept jours pour mener à bien des recherches qu’avant lui des dizaines de scientifiques n’avaient pu compléter en plusieurs années. Les résultats présentés dans ces 90 minutes sont donc forcément frustrants, sauf en ce qui a trait à un rebondissement capital qui, survenu 18 mois après le tournage, nous est rapporté dans le générique final. En outre, le commentaire philosophique hors champ sur le destin de l’animal s’avère convenu et répétitif, tandis que certaines interventions ajoutent peu de nouveauté à un sujet déjà très documenté.

Texte : Charles-Henri Ramond

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