É.-U. 2016. Science-fiction de Robert Schwentke avec Shailene Woodley, Theo James, Jeff Daniels. Après s'être échappée de sa cité laboratoire avec sa bande, une jeune femme apprend qu'elle est la seule à pouvoir empêcher l'extinction de l'humanité. Récit confus et parfois incohérent sur les dérives de l'eugénisme. Réalisation rythmée. Effets visuels imaginatifs. Jeu vigoureux mais terne de S. Woodley. (sortie en salle: 18 mars 2016)
Après s'être échappée de sa cité laboratoire avec sa bande, une jeune femme apprend qu'elle est la seule à pouvoir empêcher l'extinction de l'humanité. Récit confus et parfois incohérent sur les dérives de l'eugénisme. Réalisation rythmée. Effets visuels imaginatifs. Jeu vigoureux mais terne de S. Woodley. (sortie en salle: 18 mars 2016)
Tiré du dernier tome de la saga dystopique de Veronica Roth, ce premier volet (de deux) vaut surtout pour ses décors grandioses et ses effets visuels imaginatifs. Car le scénario, sur le thème connu des dérives de l'eugénisme, s'avère confus et parfois incohérent. Par ailleurs, la talentueuse Shailene Woodley (THE DESCENDANTS, THE FAULT IN OUR STARS) n'a jamais été aussi terne. L'actrice se fait aisément voler la vedette par le solide Theo James, dont le personnage de Four acquiert davantage d'épaisseur dans ce troisième opus, non seulement comme militaire témoin des exactions ordonnées par le machiavélique David (Jeff Daniels, égal à lui-même), mais également en tant que fils de la torturée Evelyn (touchante mais sous-utilisée Naomi Watts). Bref, un autre épisode inégal, néanmoins mis en scène avec métier et un bon sens du rythme par Robert Schwentke, de retour aux commandes après INSURGENT.
Texte : Louis-Paul Rioux