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L'Homme sur le fil (Man on Wire)

G.-B. 2008. Documentaire de James Marsh . Le 7 août 1974, le funambule français Philippe Petit marche sur un fil de fer reliant les sommets des deux tours du World Trade Center de New York. Suspense grisant sur ce qui fut appelé le "crime artistique du siècle". Agencement virtuose de films personnels et de reconstitutions soignées. Réalisation maîtrisée. Protagoniste charismatique. (sortie en salle: 17 octobre 2008)

Général
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L'Homme sur le fil (Man on Wire)

Général Général

G.-B. 2008. Documentaire de James Marsh .

Le 7 août 1974, le funambule français Philippe Petit marche sur un fil de fer reliant les sommets des deux tours du World Trade Center de New York. Suspense grisant sur ce qui fut appelé le "crime artistique du siècle". Agencement virtuose de films personnels et de reconstitutions soignées. Réalisation maîtrisée. Protagoniste charismatique. (sortie en salle: 17 octobre 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Récompenses
Le 6 août 1974, un groupe d'individus composé de Français, d'Américains et d'un Australien déjoue la sécurité du World Trade Center et grimpe jusqu'au sommet des deux tours, alors inachevées. Passant la nuit à éluder les gardes puis à déployer un matériel parfois très lourd, les quatre hommes restants s'activent discrètement à mettre la dernière touche à un plan soigneusement conçu au cours des mois précédents. Le matin du 7 août, alors que la brume se dissipe sur Manhattan, le funambule Philippe Petit apparaît, marchant au-dessus du vide, sur un fil reliant les deux tours. Le jeune homme de vingt-quatre ans demeurera ainsi perché pendant 45 minutes et effectuera huit traversées.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après l'étonnant THE KING (2005), James Marsh revient à ses premières amours: le documentaire. En adaptant le livre factuel de Philippe Petit, célèbre funambule français ayant perpétré ce qui fut appelé le "crime artistique du siècle", Marsh nous épargne l'alignement de têtes parlantes pour agencer avec virtuosité les films personnels de Petit, très révélateurs, et les images de reconstitutions léchées flirtant tantôt avec l'onirisme, tantôt avec l'expressionnisme. De fait, certains beaux passages ne sont pas sans évoquer les étranges tableaux que composait déjà Marsh dans WISCONSIN DEATH TRIP. En usant des mécanismes du suspense pour retarder la présentation de la performance tant attendue, le réalisateur fait un choix efficace au plan narratif qui lui permet de créer un crescendo dramatique au moyen des exploits antérieurs du funambule. Les intervenants, une galerie de personnages mémorables, sont ingénieusement présentés à l'image. Énergique, passionné et charismatique, Philippe Petit fait pour sa part forte impression.

Texte : François Lévesque

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