É.-U. 2005. Science-fiction de Tim Story avec Ioan Gruffudd, Jessica Alba, Julian McMahon. Quatre scientifiques ayant acquis des pouvoirs surhumains lors d'une exposition à des radiations décident de former une alliance de justiciers. Adaptation un peu routinière d'une populaire bande dessinée. Touches d'humour réussies. Réalisation de métier. Interprétation assurée.
Quatre scientifiques ayant acquis des pouvoirs surhumains lors d'une exposition à des radiations décident de former une alliance de justiciers. Adaptation un peu routinière d'une populaire bande dessinée. Touches d'humour réussies. Réalisation de métier. Interprétation assurée.
Depuis quelques années maintenant, à chaque été, les cinéphiles ont droit à une nouvelle adaptation cinématographique d'un «comic book» ayant jadis connu la gloire sur papier. Ces productions viennent nourrir la nostalgie des baby boomers et tentent de séduire les jeunes en revampant, à coups d'effets spéciaux, les pouvoirs étonnants de leurs super-héros. Si, dans la liste, on compte des oeuvres de qualité, force est d'admettre que FANTASTIC FOUR n'est pas de cette trempe. Le scénario n'étoffe pas la psychologie des héros (nous sommes loins de la recherche existentielle et mystique qui caractérise le récent BATMAN BEGINS) et il ne cherche pas non plus à réellement les humaniser (c'est ce qui fait pourtant toute la force des SPIDER-MAN). L'émotion s'avère ici de pacotille et l'intrigue sans surprise. Par contre, l'humour bon enfant et le rythme allègre de la narration donnent à l'ensemble la légèreté d'une barbe à papa, qui nous change de la lourdeur et de la prétention de certains autres essais récents, comme DAREDEVIL. Ce qui, finalement, nous ramène au charme enfantin de la série animée télévisée qui popularisa «The Fantastic Four» dans les années 1960. D'ailleurs, le film s'adresse surtout aux enfants et aux pré-adolescents. Côté interprétation, retenons le jeu dégagé de Chris Evans et le charisme fielleux de Julian McMahon.
Texte : Johanne Larue