É.-U. 1984. Comédie de Woody Allen avec Woody Allen, Mia Farrow, Nick Apollo Forte. Réunis dans un restaurant, des comédiens évoquent les aventures survenues à un impresario de seconde zone. Hommage amusé au monde du showbiz new-yorkais. Oeuvre modeste mais sympathique jouant sur l'absurde. Mise en scène adroite. Interprétation insolite de M. Farrow. (sortie en salle: 10 novembre 2006)
Réunis dans un restaurant, des comédiens évoquent les aventures survenues à un impresario de seconde zone. Hommage amusé au monde du showbiz new-yorkais. Oeuvre modeste mais sympathique jouant sur l'absurde. Mise en scène adroite. Interprétation insolite de M. Farrow. (sortie en salle: 10 novembre 2006)
Comme pour se reposer après l'exploit de ZELIG, Woody Allen offre ici une comédie modeste mais respectable qui est une sorte d'hommage amusé au milieu du "show-biz" new-yorkais où l'auteur a fait ses débuts. Peuplé de personnages grotesques dépeints pourtant avec une touche de sympathie, le film frôle l'absurde sans y tomber et s'agrémente à l'occasion de quelques touches de pathos dans la tradition chaplinesque. Les images se présentent en noir et blanc comme pour mieux rendre la morosité rugueuse de la métropole américaine et le manque d'envergure du contexte évoqué. Allen s'acquitte sans grand effort du rôle-titre tout en offrant à sa partenaire l'occasion d'une composition insolite.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Richard Gay - Le Devoir
(...) on retient avant tout l'habile talent de conteur de Woody Allen qui sait raconter cinématographiquement une histoire avec verve et souplesse (...). (...) il a complètement renouvelé la présence cinématographique de Mia Farrow, tout à fait méconnaissable ici dans le rôle d'une blonde un peu vulgaire. (Texte paru en 1984)
Claude Fachard - Le Pélerin
Par la tendresse portée à ses personnages, par le regard jeté sur un monde qu'il connaît bien, par son sens du gag, par sa spontanéité et sa chaleur revenues, Woody Allen mérite sa réputation d'amuseur et de créateur. (Texte paru en 1984)
Auteur inconnu - Le Monde
[Woody Allen] a laissé de côté ses fantasmes narcissiques et ses ambitions bergmaniennes, il s'est complètement engagé dans ce personnage tellement émouvant sans le moindre pathos. (Texte paru en 1984)
Auteur inconnu - France-Soir
Woody Allen décrit un milieu avec fidélité et intelligence, sans jamais le surcharger, il cristallise l'intérêt sur un personnage vrai, fort de toutes ses faiblesses, il conduit le récit d'une manière limpide, (...) il le filme sans prétention, en noir et blanc. (Texte paru en 1984)
Marjorie Bilbow - Screen International
More heart and less intellectual anguish, more accessible and less introverted, than what we have come to expect from Woody Allen post Annie Hall. (Texte paru en 1984)