Diverses variations sur les "jeux de l'amour". Pédant et artificiel. Commentaire aux prétentions littéraires. Interprétation inégale.
Dans ce film, les images sont continuellement subordonnées à un commentaire aux prétentions littéraires. L'ensemble en devient artificiel et assez ennuyeux. Certains personnages passent d'un sketch à l'autre avec une psychologie différente et les interprètes, sauf Jacques Doniol-Valcroze, jouent avec trop de détachement pour qu'on croie à ces histoires. Il s'agit d'un amusement d'intellectuels sur un thème vidé de tout sens humain.
Anne Hébert - L'Écran
(...) les personnages ne sont que des marionnettes, que de beaux mannequins. Ils causent beaucoup. Le narrateur tire les ficelles. Trop cérébral. De ce film, il se dégage beaucoup d'ennui. C'est du Françoise Sagan, mais sans l'art de Françoise Sagan. Sans sa profondeur.
(Texte paru en 1961)
Patrick Straram - L'Écran
(...) LE BEL ÂGE est l'expérience d'une sincérité fondamentale correspondant au besoin d'être soi, dans la réalité de la vie quotidienne. (...) Tout le dépouillement et toute la justesse du BEL ÂGE viennent de cette sincérité qui n'est possible qu'à partir d'une camaraderie vraie, celle-là même qui unit les protagonistes du film.
(Texte paru en 1961)