É.-U. 2020. Drame de Chloé Zhao avec Frances McDormand, David Strathairn, Linda May. Au chômage depuis la fermeture de sa ville minière, une veuve adopte un mode de vie nomade, en parcourant le pays à bord de sa camionnette. Récit humaniste et chaleureux tiré du livre de Jessica Bruder. Quelques passages un peu didactiques. Réalisation soignée et impressionniste, en communion avec la nature. F. McDormand nuancée et attachante. (sortie en salle: 9 avril 2021)
Au chômage depuis la fermeture de sa ville minière, une veuve adopte un mode de vie nomade, en parcourant le pays à bord de sa camionnette. Récit humaniste et chaleureux tiré du livre de Jessica Bruder. Quelques passages un peu didactiques. Réalisation soignée et impressionniste, en communion avec la nature. F. McDormand nuancée et attachante. (sortie en salle: 9 avril 2021)
Dans la foulée du touchant THE RIDER, la Sino-Américaine Chloé Zhao amalgame harmonieusement fiction et documentaire pour tisser un nouveau récit humaniste et chaleureux. Tiré du livre de Jessica Bruder, NOMADLAND brosse le portrait sensible d'une femme résiliente, pleine de ressources, généreuse avec autrui, mais peu attentive à ses propres besoins affectifs. Le scénario présente également le nomadisme moderne comme le recours ambigü d'une frange de la population déçue et trahie par le système. Or, ces séquences, qui mettent en scène des chefs de file du mouvement, apparaissent par moments didactiques. Un bémol largement racheté par une réalisation soignée, impressionniste, en communion avec la nature, et la performance nuancée, extrêmement attachante, de Frances McDormand. La comédienne d'expérience (oscarisée pour FARGO et THREE BILLBOARDS OUTSIDE EBBING, MISSOURI) sait mettre en valeur le jeu naturel de ses partenaires, la plupart des non-professionnels dans leurs propres rôles. David Strathairn campe avec justesse l'aspirant amoureux gentil, mais souvent maladroit.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Jean-François Croteau, Trois-Rivières
Le film est tout simplement magistral, et en prenant connaissance d'autres films inférieurs parus cette année et ayant obtenu un (3), il me semble que le (2) s'applique amplement.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Vincent Boutin, Lévis
Je suis d'accord au sujet de passages un peu didactiques mais ce n'est pas nécessairement accidentel ou une maladresse. La réalisatrice semble assumer ce filigrane documentaire dans ses fictions. Surtout, ce défaut, si c'en est un, est largement compensé par une cinématographie superbe, le jeu des actrices incarné, touchant et un sujet vraiment bien saisi, un propos vraiment intéressant et livré de façon nuancé. Pour moi, ce film est remarquable.
J'attribue à ce film la Cote