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Une Grande Fille (Dylda)

Rus. 2019. Drame de Kantemir Balagov avec Viktoria Miroshnichenko, Vasilisa Perelygina, Timofey Glazkov. À Leningrad, en 1945, les retrouvailles d'une infirmière de très grande taille avec son amie revenue du front font remonter à la surface leurs traumatismes de guerre respectifs. Plongée troublante dans les affres de l'après-guerre. Photographie somptueuse. Mise en scène ambitieuse et maîtrisée, bien qu'un peu froide. Interprètes remarquables. (sortie en salle: 21 février 2020)

Général
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Une Grande Fille (Dylda)

Général Général

Rus. 2019. Drame de Kantemir Balagov avec Viktoria Miroshnichenko, Vasilisa Perelygina, Timofey Glazkov.

À Leningrad, en 1945, les retrouvailles d'une infirmière de très grande taille avec son amie revenue du front font remonter à la surface leurs traumatismes de guerre respectifs. Plongée troublante dans les affres de l'après-guerre. Photographie somptueuse. Mise en scène ambitieuse et maîtrisée, bien qu'un peu froide. Interprètes remarquables. (sortie en salle: 21 février 2020)

Leningrad, automne 1945. Le siège de la ville vient d'être levé. Iya est la proie de transes spasmodiques causées par un syndrome de choc post-traumatique. Remarquable par sa très grande taille, la jeune femme soigne les combattants blessés dans un hôpital, tout en s'occupant avec amour d'un petit garçon. Ses retrouvailles avec son amie Masha, revenue du front, font remonter à la surface leurs traumatismes de guerre respectifs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après l'acclamé TESNOTA en 2017, le jeune Kantemir Balagov est de retour avec un drame ambitieux et maîtrisé, qui a reçu à juste titre le Prix de la mise en scène de la section Un certain regard à Cannes. BEANPOLE est servi entre autres par une direction photo somptueuse, signée par la tout aussi jeune Ksenia Sereda. Très vite, Balagov parvient à nous intriguer par son attention aux détails, et par la finesse de sa description de la relation entre les protagonistes, emplie d'amour, mais aussi de violence. La virtuosité de la mise en scène est cependant à double tranchant: elle capte le regard mais peut paraître dans le même temps un peu froide et calculée, surtout pour un film qui cherche à sonder les zones les plus intimes de l'âme humaine. L'illustration torturée des traumatismes laissés par la guerre n'en demeure pas moins mémorable, grâce en grande partie au jeu remarquable de Viktoria Miroshnichenko et Vasilisa Perelygina. (Texte rédigé en octobre 2019, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Apolline Caron-Ottavi

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