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Carnage chez les joyeux touffus (The Happytime Murders)

É.-U. 2018. Comédie policière de Brian Henson avec Melissa McCarthy, Maya Rudolph, Elizabeth Banks. Des meurtres visant la distribution d'une ancienne émission de télévision forcent un détective privé en peluche à faire équipe avec son ex-partenaire en chair et en os. Charge sympathique mais peu efficace contre l'exclusion. Humour graveleux. Intrigue tournant rapidement à vide. Réalisation manquant d'énergie et d'harmonie. Bons interprètes. (sortie en salle: 24 août 2018)

13 ans + (langage vulgaire)
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Carnage chez les joyeux touffus (The Happytime Murders)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2018. Comédie policière de Brian Henson avec Melissa McCarthy, Maya Rudolph, Elizabeth Banks.

Des meurtres visant la distribution d'une ancienne émission de télévision forcent un détective privé en peluche à faire équipe avec son ex-partenaire en chair et en os. Charge sympathique mais peu efficace contre l'exclusion. Humour graveleux. Intrigue tournant rapidement à vide. Réalisation manquant d'énergie et d'harmonie. Bons interprètes. (sortie en salle: 24 août 2018)

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VVS Films
Phil Phillips reste à ce jour le seul muppet à s'être frayé un chemin jusque dans les rangs de la LAPD. Dix ans auparavant toutefois, une bavure l'a fait tomber en disgrâce. Aujourd'hui, il gagne sa croûte comme détective privé et cultive sa misanthropie dans les rues de Los Angeles, marquées par la violence envers les spécimens de sa race. Le passé le rattrape lorsqu'une nouvelle cliente, sorte de femme fatale en peluche, le lance en quête d'un maître chanteur. Une piste le conduit dans un sex-shop miteux. Mais peu après son arrivée, tous les employés et clients sont sauvagement abattus. Débarque en chair et en os son ex-collègue de la LAPD, la détective Connie Edwards. Comme cette dernière avait contribué à sa chute, les retrouvailles s'avèrent acrimonieuses. Mais l'enquête dirigée en tandem, compliquée par quelques meurtres additionnels, amène Phil et Connie à comprendre que le tueur abat un à un tous les muppets qui faisaient partie de la distribution d'une défunte émission de télévision.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est le fils du regretté Jim Henson, père des Muppets, qui a mis en scène cette dénonciation de l'exclusion et du racisme, érigée aux couleurs du "Muppet Show", mais sans ses figures reconnaissables (Kermit la grenouille, Miss Piggy, etc.) et dans une optique "pour adultes avertis". Sympathique, la charge à l'humour graveleux. Mais plutôt inefficace. Car quelques bons flashes et gags ne font pas un scénario. Celui de THE HAPPYTIME MURDERS plafonne rapidement et ronronne jusqu'à son dénouement trop facile à anticiper pour le spectateur. Par dessus tout, ce film bricolé (les marionnettes sont manipulées à vue par des individus qui sont ensuite effacés électroniquement de l'image) souffre d'un problème d'échelle. Le cinéaste visiblement inexpérimenté n'arrive pas à harmoniser convenablement les deux univers, ni à propulser l'action vers l'avant. La distribution n'a rien à se reprocher, même si du lot, c'est Maya Rudolph, en secrétaire amoureuse de son patron détective, qui tire le mieux son épingle du jeu.

Texte : Martin Bilodeau

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