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Petite Italie (Little Italy)

É.-U. 2018. Comédie sentimentale de Donald Petrie avec Emma Roberts, Hayden Christensen, Danny Aiello. De passage à Toronto, une aspirante-chef renoue avec son ami d'enfance, à l'insu de leurs familles italiennes respectives, à couteaux tirés l'une avec l'autre. Farce lourde et archiprévisible. Détournement maladroit de stéréotypes culturels et de clichés du genre. Réalisation impersonnelle. Vedettes peu crédibles. (sortie en salle: 24 août 2018)

Général
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Petite Italie (Little Italy)

Général Général

É.-U. 2018. Comédie sentimentale de Donald Petrie avec Emma Roberts, Hayden Christensen, Danny Aiello.

De passage à Toronto, une aspirante-chef renoue avec son ami d'enfance, à l'insu de leurs familles italiennes respectives, à couteaux tirés l'une avec l'autre. Farce lourde et archiprévisible. Détournement maladroit de stéréotypes culturels et de clichés du genre. Réalisation impersonnelle. Vedettes peu crédibles. (sortie en salle: 24 août 2018)

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Aspirante-chef à Londres, Nikki est de passage dans la petite Italie, le quartier torontois où elle a vu le jour. Sitôt arrivée, elle renoue avec son ami d'enfance Leo. En secret toutefois, puisque leurs familles respectives, toutes deux dans la restauration, sont à couteaux tirés depuis qu'un concours de la meilleure pizza a dégénéré cinq ans plus tôt. Les rencontres des deux jeunes font écho aux rendez-vous clandestins de la grand-mère veuve de la première et du grand-père veuf du second, eux-mêmes experts dans l'art d'apprêter la pizza.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien qu'il soit campé chez les maestros de la pizza, ce Roméo et Juliette du pauvre n'a rien de bien appétissant à offrir. Imaginé, coscénarisé et produit par Vimay Virmani (DR. CABBIE), le film entend se moquer des lieux communs de la comédie sentimentale et des stéréotypes sur la diaspora italienne. Malgré la contribution à l'écriture du talentueux Steve Galluccio (MAMBO ITALIANO), ce pitoyable ersatz de MOONSTRUCK à l'intention des milléniaux écologistes demeure au ras des pâquerettes. En effet, le grotesque et la vulgarité dominent, alors que les références au GODFATHER et à ROCKY apparaissent maladroitement plaquées. À la réalisation, Donald Petrie (MISS CONGENIALITY) passe les plats avec indifférence. En outre, la chimie n'opère pas entre les fades Emma Roberts et Hayden Christensen. Seuls les vétérans Danny Aiello (MOONSTRUCK) et Andrea Martin (MY BIG FAT GREEK WEDDING) parviennent à conférer un semblant de dignité à cette farce lourde et archiprévisible.

Texte : Louis-Paul Rioux

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