É.-U. 2018. Drame d'horreur de Panos Cosmatos avec Nicolas Cage, Andrea Riseborough, Linus Roache. Un bûcheron entreprend de venger sa compagne, kidnappée puis brûlée vive par des motards sadiques sous l'emprise du gourou libidineux d'une étrange secte. Hommage halluciné au cinéma de genre. Classique récit de vengeance, assorti d'une percutante mise en garde contre les fanatismes religieux. A. Riseborough mystifiante. N. Cage habité. (sortie en salle: 14 septembre 2018)
Un bûcheron entreprend de venger sa compagne, kidnappée puis brûlée vive par des motards sadiques sous l'emprise du gourou libidineux d'une étrange secte. Hommage halluciné au cinéma de genre. Classique récit de vengeance, assorti d'une percutante mise en garde contre les fanatismes religieux. A. Riseborough mystifiante. N. Cage habité. (sortie en salle: 14 septembre 2018)
Sept ans après le remarqué thriller de science-fiction BEYOND THE BLACK RAINBOW, l'Italo-Canadien Panos Cosmatos revient en force avec cet hommage halluciné au cinéma de genre. Porté par une mystifiante Andrea Riseborough (BIRDMAN, THE DEATH OF STALIN) et un Nicolas Cage que l'on a rarement vu si habité, le récit délivre une percutante mise en garde contre les fanatismes religieux. Une touche d'actualité que le fils de George P. Cosmatos (RAMBO II) prend un plaisir jouissif à insérer dans une trame très années 1980, jonglant avec des classiques reconnaissables, une ambiance psychédélique et des séquences animées du plus bel effet. Avec son esthétique polymorphe aux dominantes rouge - gore oblige -, MANDY confirme que l'emploi de références convenues peut aussi être synonyme d'inventivité. Menée bon train, malgré une petite baisse de régime à mi-parcours, cette oeuvre aussi viscérale qu'incandescente est de celles qui marquent durablement les esprits. (Texte rédigé en juillet 2018, dans le cadre du festival Fantasia de Montréal)
Texte : Charles-Henri Ramond
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Énième histoire de vengeance prétexte à un trip visuel fascinant et à une charge contre le fanatisme religieux. Mise en scène stylisée, onirique et viscérale. Ensemble constamment à la frontière de la fantasmagorie, du fantastique et de l'horreur. Insolite Andrea Riseborough. Nicolas Cage passant habilement d'un état calme à un homme vengeur infernal.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Quel film! C'est une expérience, un film q'on croirait voir sortir droit des films de séries B des années 1980. On voit que le réalisateur voulait faire un film très bizarre avec des personnages farfelus mais à force que je voit des films avec ce genre d'antagoniste, je peux voir le réalisateur a exagérer et on voit trop que c'était son but, ça marche mieux dans The Shining, Stanley Kubrick avait un meilleur contrôle. La cinématographie dans MANDY est belle mais plusieurs couleurs qui se retrouvent dans les plans viennent de nulle part, c'est surtout dans l'hors-champ qu'on peut remarquer ces couleurs qui n'ont même pas de sources. Puis la deuxième moitié est beaucoup trop exagérer en action, ça en devenait ridicule comment c'était irréaliste. Nicolas Cage est, malgré tout, très bon. MANDY est quand même un film que j'ai aimé voir, plusieurs scènes étaient excellentes.
J'attribue à ce film la Cote