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Le Justicier 2 (The Equalizer 2)

É.-U. 2018. Thriller de Antoine Fuqua avec Denzel Washington, Pedro Pascal, Bill Pullman. Un ex-soldat des Forces Spéciales, qui redresse anonymement les torts faits à des victimes sans défense, affronte d'anciens collègues en enquêtant sur le meurtre d'une de ses amies. Suite inférieure fondée sur une trame usée. Réalisation maniérée, parfois efficace. Plusieurs longueurs et temps morts. D. Washington solide dans un rôle indigne de son talent. (sortie en salle: 20 juillet 2018)

13 ans + (violence)
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Le Justicier 2 (The Equalizer 2)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2018. Thriller de Antoine Fuqua avec Denzel Washington, Pedro Pascal, Bill Pullman.

Un ex-soldat des Forces Spéciales, qui redresse anonymement les torts faits à des victimes sans défense, affronte d'anciens collègues en enquêtant sur le meurtre d'une de ses amies. Suite inférieure fondée sur une trame usée. Réalisation maniérée, parfois efficace. Plusieurs longueurs et temps morts. D. Washington solide dans un rôle indigne de son talent. (sortie en salle: 20 juillet 2018)

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Robert McCall, ex-soldat des Forces Spéciales, mène l'existence paisible d'un veuf apparemment sans histoire dans un petit quartier ouvrier de Boston. Officiellement mort, mais plus actif que jamais, McCall préserve son anonymat pour redresser secrètement les torts faits à des victimes sans défense. Bien que son passé d'agent secret semble bel et bien derrière lui, une série de meurtres, culminant avec celui de sa meilleure amie, l'amène à reprendre du service. Et à démasquer un complot impliquant d'anciens collègues contre lesquels il exercera une vengeance tout à fait personnelle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette suite inférieure s'appuie sur un scénario quelconque dont la trame connue - une croisade vengeresse de plus en plus violente - est recyclée sans imagination. Entre deux scènes d'action bien tournées, Antoine Fuqua (au mieux TRAINING DAY, au pire le premier EQUALIZER) déploie une mise en scène maniérée et prétentieuse (il semble parfois imiter LE SAMOURAÏ de Jean-Pierre Melville), qui cumule longueurs et temps morts. Sombre, vide et grandiloquente, cette série B pseudo-existentielle n'arrive jamais, même au prix de grands efforts, à se hisser à la hauteur de sa vedette Denzel Washington. Reste une finale involontairement hilarante, où le héros, affrontant son ennemi sur une île abandonnée, en plein ouragan, finit par triompher grâce à une copie d'"À la recherche du temps perdu" et un harpon bien aiguisé. Une suite serait déjà en chantier...

Texte : Georges Privet

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